Fin du ramadhan à Médéa : Un mois difficile pour les ménages   – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Fin du ramadhan à Médéa : Un mois difficile pour les ménages  

Fin du ramadhan à Médéa : Un mois difficile pour les ménages  
Algerians shop at the produce market in the Bab el-Oued suburb of Algeria's capital Algiers, on January 26, 2021. (Photo by RYAD KRAMDI / AFP)

Maintenant que le mois de ramadhan arrive à sa fin, il faut dire qu’il n’a malheureusement pas été facile pour la majorité des ménages, qui ont subi, jusqu’à épuisement, la hausse des prix des viandes, des fruits et légumes et, concomitamment, la hausse vertigineuse des prix des vêtements et des chaussures.

Même si l’on sait que la flambée est la conséquence d’une inflation non maîtrisée, reste que la spéculation pose problème à chaque événement religieux, n’épargnant quasiment aucun produit de consommation, laminant encore plus le pouvoir d’achat des catégories les plus vulnérables.

Mais comme de coutume, le citoyen, impuissant devant un tel phénomène, ne peut qu’’en parler en public, dans les lieux publics, les cafés, les transports, le lieu de travail…

Pour nombre de citoyens, les dernières augmentations de salaires et de pensions n’ont pas été d’un grand apport car elles ont vite été absorbées par la spéculation, non sans faire jaser les plus téméraires face à une mercuriale en folie qui les a saignés, un mois durant, sans montrer de signe d’inflexion. 

« Je ne sais pas si cette flambée des prix va s’estomper les jours qui vont suivre l’Aïd et dans quelles proportions, mais la situation est insoutenable pour les familles à faible revenu. Cela montre les dysfonctionnements du marché, plus particulièrement celui des fruits et légumes, où l’oignon a atteint les cimes avec plus de 300 DA le kilo et la banane a culminé à 750 DA le kilo », s’est interrogé un père de famille à sa sortie du marché du centre-ville.

Mais comme noté par ce quinquagénaire, il y a aussi un paradoxe dans le comportement des consommateurs. « On se plaint des prix, mais on achète quand même, comme si l’augmentation des prix n’a pas eu d’effet sur leurs budgets. A voir cette grande boulimie, on peut penser que les gens n’étaient pas du tout gênés par les prix affichés qui, semble-t-il, n’a pas réduit leur consommation. Il y a comme une espèce d’incohérence entre le discours déprimé et les dépenses inconsidérées ».

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