Fin des débats sur le projet de loi de finances 2026 : Les députés appellent au renfoncement du contrôle financier

Les élus de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont poursuivi, ce mardi matin, les débats sur le projet de loi de finances (PLF) 2026 pour le troisième jour consécutif. Ces débats ont été suivis, l’après-midi, par les interventions des présidents des groupes parlementaires, puis par les réponses du ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, aux questions et préoccupations des députés.
Lors des débats, plusieurs questions ont été évoquées par les députés, lesquels ont insisté sur le renforcement du contrôle financier et de la numérisation. Ainsi, les interventions élus de la Chambre basse du Parlement ont porté sur les questions d’ordre financier et économique, notamment l’écart entre les recettes prévues et les dépenses inscrites dans le projet de loi de finances, ainsi que la hausse du plafond de la dette publique, estimant que cette situation représente un véritable défi qui aura inévitablement des répercussions sur la vie quotidienne des citoyens.
Certains d’entre eux ont insisté sur la nécessité d’expliquer « l’affectation de 12 % du budget aux dépenses imprévues », appelant à les soumettre au contrôle parlementaire afin d’en garantir une utilisation appropriée. Critiquant la faiblesse du contrôle parlementaire sur l’exécution des dépenses publiques, due notamment au retard dans la transmission des documents financiers, plusieurs intervenants ont proposé la création d’une plateforme numérique permettant aux députés de suivre périodiquement l’exécution du budget.
D’autres ont signalé le fait que les dépenses publiques doivent se traduire par des améliorations tangibles dans la vie du citoyen, notamment dans les secteurs du logement, du transport et de l’éducation, tout en évoquant des problèmes locaux liés à la régularisation du foncier dans certaines wilayas.
Les aspects positifs contenus dans le projet de loi, tels que les crédits alloués à la construction de stations de dessalement d’eau de mer et au financement de projets favorisant le développement local durable, ont été soulignés par les élus, lesquels ont également rendu hommage aux efforts du président de la République pour le maintien des grands équilibres économique et la poursuite de la politique de soutien et de transferts sociaux, malgré les défis économiques mondiaux. Cela, en sus d’avoir consacré d’importantes ressources à la promotion de l’investissement productif dans les secteurs de l’agriculture et des services.
La nécessité d’accélérer la numérisation du secteur fiscal a été en outre souligné par les élus de la Chambre basse du Parlement, en vue d’améliorer le recouvrement des impôts, d’accroître les recettes et de réduire le déficit tout en luttant contre l’évasion fiscale.