FFS Béjaia : «Absence de liberté de décisions et non-gestion du parti» – Le Jeune Indépendant
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Nationale

FFS Béjaia : «Absence de liberté de décisions et non-gestion du parti»

FFS Béjaia : «Absence de liberté de décisions et non-gestion du parti»

A deux mois des élections locales la saignée continue au FFS, qui enregistre une défection de taille en la personne de Ali Rahabi, président de l’APW de Béjaia, une des deux seules wilayas dirigées par le parti de Hocine Ait Ahmed.

La démission de l’actuel président de l’APW de Béjaïa, Rahabi Ali, P/APC de la commune de Souk El Tenine sur la liste FFS lors des locales de novembre 2012, remet au jour la crise pérenne qui traverse le parti depuis ces cinq dernières années.

Rahabi Ali motive son départ par « l’incompatibilité idéologique, l’absence de liberté de décision dans diverses missions et la non-gestion du parti » dans sa lettre de démission adressée à la fédération FFS de Béjaïa.

Il affirme, dans sa missive, avoir démissionné depuis le 15 août dernier du FFS. Sa démission a coïncidé avec la désignation, par la direction nationale, de Madjid Rouar, secrétaire national chargé du pôle des relations internationales, comme coordinateur du directoire national de la campagne électorale des élections locales 2017. Selon Ali Rahabi, qui a succédé à ce poste à Bettache, il était « démissionnaire dès le lendemain de la conférence des élus » et promet de « revenir au moment opportun » sur sa démission.

Une déclaration politique qui pourrait bien avoir valeur de déclaration de guerre au sein de cette formation. Reste qu’en ayant récolté les voix dans cette wilaya pour être élu, Ali Rahabi sait quelle légitimité démocratique il emporte avec lui et le divorce tonitruant que représente son départ aujourd’hui du FFS.

Il explique dans un courrier son désaccord avec l’orientation trop personnalisée et le fonctionnement interne du parti. Le fonctionnement interne apparaît comme la première des raisons qui motivent le départ de ce cadre.

Ali Rahabi aborde ensuite un autre travers qu’il ne supporte plus avant d’en lister les symptômes : faiblesse des débats internes, souci d’affichage de la direction, phénomènes d’autosatisfaction et de cour en cascade, énergie disproportionnée pour critiquer les médias. 

Son ex-parti n’a pour l’instant pas réagi à cette annonce. L’explication laisse de marbre les dirigeants du FFS qui ne se priveront pas de le critiquer publiquement ou de porter des accusations contre lui.

En effet, à travers le site électronique « Le Lien » qui sert de journal de propagande du parti, le FFS, par le biais d’un membre du présidium Abdelaziz Baloul, indique dans une sorte de feuille que son parti « a été constamment l’objet de fausses informations ».

La crise au FFS ne semble nullement s’estomper. Elle s’aggrave même, au fil des jours, et menace les fondements du parti. Malgré les tensions de plus en plus fortes, le FFS joue la carte de la sérénité.

Ce nouveau coup dur vient en effet à la suite du limogeage de Rachid Halet, un responsable historique du parti. Enfin, l’ex-président de l’APW aurait été reçu récemment par le SG du FLN, Djamel Ould Abbes, en vue de conduire la liste de l’ex-parti unique aux élections locales du 23 novembre prochain.

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