Feux de forêt : La date de l’indemnisation reste inconnue – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Feux de forêt : La date de l’indemnisation reste inconnue

Feux de forêt : La date de l’indemnisation reste inconnue

Si les dégâts causés par les multiples feux et incendies durant l’été qui vient de s’achever sont connus et enregistrés, ce n’est pas le cas de la date de l’indemnisation des victimes.

Mohamed Bouderbali a reconnu, mercredi dernier à l’occasion de la session de l’APW, qu’il ne pouvait avancer une date quant à l’indemnisation des victimes. « Ce que je peux vous garantir, a-t-il indiqué aux élus qui l’ont interpellé sur cette question précise, c’est que l’indemnisation aura lieu ».

Mohamed Bouderbali n’a pas caché que le gouvernement doit d’abord trouver les fonds nécessaires à cet effet. S’agissant des dégâts causés, leur estimation en termes de valeur financière reconnue par l’administration est de l’ordre de 241 186 000 DA.

Le rapport remis par l’administration à l’APW, dont nous détenons une copie, mentionne également ce qui suit : 2 261 citoyens sinistrés, les préjudices causés aux biens privés comme les immeubles est de 79 habitations et plus de 21 autres biens comme les étables, les hangars, etc.

Les biens meubles dégradés ou détruits sont de 125 unités. Au chapitre de l’arboriculture, les pertes se sont élevées à 34 458 arbres fruitiers et 90 635 oliviers. En ce qui concerne la céréaliculture, les pertes sont de 40 ha. 

Quant aux dégâts causés à l’élevage, le rapport mentionne la perte de 32 ovins, de 18 caprins, de 27 330 sujets de volaille et de 2 208 ruches pleines ainsi que 394 autres vides.

Pour ce qui est de l’élément humain enfin, il est relevé le décès d’un homme dans la commune d’Aït Yahia-Moussa et 17 autres personnes blessées. Le rapport précise : « deux blessés à Ifigha, un à Draâ El-Mizan, sept à Aït Yahia-Moussa, quatre à Larbâa Nath Irathen et deux à Iflissen ». Pour revenir à cette session de l’APW, elle a porté aussi sur les secteurs de l’éducation, la formation et l’enseignement professionnels et enfin l’université.

Concernant l’université, nonobstant la nécessité de remédier à la situation désastreuse en matière d’infrastructures, il n’en demeure pas moins que sur le plan pédagogique la situation plaide fort bien pour l’optimisme.

Autrement dit, l’université Mouloud-Mammeri semble retrouver ses lettres de noblesse d’autrefois. Selon son recteur, le Pr Tessa, cette université est classée à présent parmi les meilleures universités du pays mais aussi à l’échelle africaine.

A l’issue de son intervention devant les élus, le recteur, a expliqué sa méthodologie de travail, principale raison de son succès quant à la remise sur les rails de l’université. Le Pr Tessa n’a pas caché que le succès a été possible grâce à l’implication de toutes les parties formant la grande famille universitaire dans la sortie de crise de l’institution.

Il est revenu également sur la fameuse carte universitaire qui ne comporte pas le nom de Mouloud-Mammeri. A noter que certaines parties ont crié au scandale en insinuant qu’il s’agissait d’une volonté de débaptiser l’université par quelque force occulte.

« Après avoir constaté l’erreur, indépendante de notre volonté, a expliqué le recteur, j’ai saisi aussitôt la tutelle, laquelle n’a pas hésité un instant à autoriser le correctif ».

Et d’ajouter : « A présent, la carte universitaire comporte l’inscription en tamazight, en arabe et en français « Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou ».

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