Fête de l'Aid: les commerçants vont-ils respecter la consigne ? – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Fête de l’Aid: les commerçants vont-ils respecter la consigne ?

Fête de l’Aid: les commerçants vont-ils respecter la consigne ?

L’Aïd-el-Adha va être célébré demain. Le même scénario va-t-il encore se reproduire ? En effet, chaque année, la moitié des commerçants réquisitionnés dans le cadre du programme de permanence visant à assurer un approvisionnement en produits alimentaires et services de large consommation sont aux abonnés absents.

Aussi, les commerçants assureront-ils la permanence ?
Le programme de permanence, qui concerne les boulangeries, les magasins d’alimentation générale, ceux des fruits et légumes, mais aussi d’autres activités à l’image des salons de thé, des cafétérias, des restaurants et des stations-service, sera-t-il respecté à la lettre.

Il faut dire que les fêtes algériennes, dans la capitale et dans la majorité des grandes villes d’Algérie, sont toujours synonymes de privations en raison du diktat des commerçants qui font fi de l’intérêt général et de la réglementation qui les oblige pourtant à ouvrir leur commerce pendant ces journées fériées.

Le ministre du Commerce ne manquera certainement pas d’affirmer qu’il « durcira » les sanctions contre les commerçants réfractaires qui ne respecteront pas « l’obligation de permanence », tout comme son prédécesseur qui avait déjà averti en déclarant : « Nous serons intraitables avec ceux qui ne suivront pas les consignes d’ouverture de leurs commerces pendant l’Aïd. »

Les citoyens l’auront constaté à leurs dépens. Pendant les fêtes religieuses, les villes sont mortes. Point de boulangeries, de restaurants et de cafés ouverts ; absence de fruits et de légumes, indisponibilité de médicaments et de transports…

Pourtant, la loi est claire : en cas de fermeture non réglementée du commerce concerné, c’est la fermeture des locaux pendant un mois, assortie d’une amende. En vertu de ce texte réglementaire qui définit les conditions d’exercice de l’activité commerciale, les commerçants sont donc tenus de respecter les conditions de permanence durant les jours fériés pour assurer un approvisionnement régulier des citoyens en marchandises et en produits de large consommation, se conformant ainsi aux listes des permanences arrêtées et qui devraient, en principe, être affichées au niveau des places publiques de chaque commune pour informer le citoyen des commerces de permanence le jour de l’Aïd.

Le ministère du Commerce, principal responsable du non-respect de l’obligation d’ouverture des commerces, dont il a lui-même fixé les règles, ne réussit toujours pas à maîtriser la situation. « L’Etat va sévir, on sera sans pitié avec les contrevenants… » Tous les ministres ont dit vouloir prendre en charge ce problème récurrent à la veille de chaque fête religieuse, pour y laisser, en définitive, la preuve de leur inefficacité et de leur perte de crédibilité.

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