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Culture

Festival National du Théâtre Professionnel: « Mawt al dhat al thalitha » reporte le grand prix

Festival National du Théâtre Professionnel: « Mawt al dhat al thalitha » reporte le grand prix

Le Théâtre Régional de d’El Eulma a décroché dimanche soir, le grand prix du Festival National du Théâtre Professionnel (FNTP) pour son œuvre « Mawt al dhat al thalitha » (la mort du troisième être), mise en scène par Aissa Djakati d’après un texte de Mohamed Lamine Benrabia.

Le prix du jury est revenu à la pièce « El Mawâïd.kawn » (Rendez-vous. Univers) du metteur en scène Djahid Dine El Hannani, produite par le Théâtre régional de Sidi Bel Abbes, alors que le prix de la meilleure interprétation masculine a été attribué à Rabie Toufik pour le rôle dans la pièce «Mawt al dhat al thalitha”.

Le prix de la meilleure interprétation féminine est en ex-aequo entre Souad Djenati pour son rôle dans la pièce « Mawâïd.kawn » et Amina Belhoucine pour son rôle dans « El Azzeb » du théâtre régional d’Oran.

Une autre fois, le prix de la meilleure mise en scène a été partagé entre deux représentations. Il s’agit de « chadjarat el mawz » mise en scène par Chahinez Neghoueche et produite par le Théâtre régional de Skikda et « Ettafihoun » d’Annaba.

Tandis que le prix du meilleur texte a été attribué à Mohamed Amine Ben Rabie pour son œuvre Mawt al dhat al thalitha». Le prix de la meilleure scénographie a été attribué en ex-æquo à la pièce « chadjarat El mawz » réalisé par Chahinez Neghoueche, et « El djathoum » de Abdelkader Azzouz, (théâtre national algérien), qui aussi décroché le prix de la meilleure musique, signée Bahr Ben Salem.

Le jury, présidé par Abdelkrim Benaissa, a dressé une liste de recommandations et d’observations visant à améliorer les conditions de participation. Ils citeront en premier lieu, le discours direct, qui selon eux a submergé le discours théâtral, ce qui a conduit à la perte l’action du théâtre fondateur et la possibilité d’interprétation et combler les messages directes et destructrices, pour une représentation théâtrale sérieuse.

Selon le jury : « Il est impératif de revoir la programmation et présenter un seule spectacle par jour. Et ce pour donner une chance à toutes les troupes de bénéficier des mêmes conditions pour préparer le spectacle ». il propose : « L’organisation d’un festival d’une durée de 10jours et pour 10 spectacles ».

Par ailleurs, le jury de la 15e édition conseille de mettre en place « une commission nationale, qui sélectionnera les pièces participantes, à travers différents festivals ».

Le spectacle doit être, d’après eux « présenté au public durant un certain temps, et lui donner la possibilité de réaliser des tournées dans toutes les willayas et dans différents espaces ». Et de poursuivre : « Les metteurs en scène doivent se canaliser d’avantage sur la direction de l’acteur, en travaillant sur les côtés corporels, mentaux et rythmiques ».

Le jury suggère également aux comédiens de suivre une formation long terme. Ils appellent à cet effet, les metteurs en scène a employé une musique non fonctionnel qui complète la scénographie.

Hommage aux artistes algériens disparus

La clôture de la 15e édition s’est caractérisé par le spectacle « Les lumières des planches », mise en scène par Ilyés Ghalem Bouadjadj.

D’une durée de 40 minutes, ce spectacle mêlant le chant et le théâtre rend un hommage appuyé à certaines figures de proue du théâtre et du cinéma algérien. Parmi ces noms célèbres figurent entre autres Mohamed Touri, Mahidéddine Bachatarzi, Abdelkader Alloula, Mustapha Kateb, Kateb Yacine, Hassen El Hassani, Nouria Kazdarli, M’Hmed Benguettaf, Sirat Boumédienne, Farida Saboundji, Azzeddine Medjoubi, Sid Ali Kouiret, Sonia, Yasmina, Ourdia , Yahia BenmebrouK, Larbi Zekkal, Omar Guendouz, Rachid Farés, Fatiha Nesrine, Hadj Abderrahamne, Kaci Tizi-Ouzou.

Le spectacle s’ouvre sur des airs de la musique rai, ingénieusement joués par le saxophoniste cheikh Dendene et par le guitariste Habib Mahmoudi Abdelghani. Le théâtre prend le relais à travers les comédiens Farida Benhamouda et Hamid El Seghir. La jeune fille prend l’initiative de dépoussiérer d’un tiroir certains textes de dramaturges algériens décédés pour les faire connaître à son acolyte Menouar. Le duo de personnages se donnent la réplique à travers quelques fragments de pièces de théâtre de référence à l’image de «El Ayta (le cri), pièce adaptée de l’œuvre éponyme de M’hamed Benguettaf ou encore « Al Ajouad » d’Abdelkader Alloula.

Pour référence, la ministre de la culture et des arts, Soraya Mouloudji, a rappelé, à travers un discours lu par l’inspecteur général du ministère de la culture Hamza Djabellah, l’engagement de son secteur à relever le défi de la revalorisation du théâtre algérien et à faire de 2023 l’année du théâtre avec excellence.

La ministre a ajouté que les efforts de son secteur permettront inévitablement la promotion du 4e art algérien et sa promotion au niveau national et international.

Pour sa part, Mohammed Yahiaoui, le commissaire du festival, a salué le public qui marqué par sa forte présence, cet événement incontournable du 4e art. « Le public a joué un rôle important dans la réussite du festival. Durant les 10 jours de cette 15e édition des familles entières ont assisté à toutes les représentations en compétition ou en hors compétition ».



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