Festival international culturel du Malouf: La troupe Jordanienne Odoba enchante Constantine
Mardi soir, la salle Ahmed-Bey de Constantine (Zénith) a vibré au rythme de l’avant-dernière soirée du 12ᵉ Festival international culturel du Malouf. Le public, a pu savourer des prestations exceptionnelles mêlant traditions et émotions, dans une soirée intitulée « Iydoum Henakom ».
Une ambiance chaleureuse et conviviale a enveloppé la grande salle où l’assistance a été transportée par une mosaïque musicale issue du patrimoine arabe, interprétée avec virtuosité par la troupe jordanienne Odoba, le chanteur tunisien Hamdi Chologhmi, ainsi que les artistes algériens Réda Obad et Mohamed Chérif Nasri.
Dirigée par le talentueux Nasr Al Zoâbi, la troupe Odoba a conquis les cœurs avec une musique envoûtante digne des contes des Mille et une nuits. La voix cristalline de l’artiste Rola Djaradat a sublimé des morceaux tels que « Kanou Diâbane », « Li Anna Edama la Yosbihou Maân » et « Yalili », salués par des applaudissements nourris. Leur prestation, empreinte de douceur et d’élégance, a laissé planer une atmosphère presque magique, captivant l’audience tout au long de leur concert.
Réda Obad, président de l’association « Le Malouf dans notre cœur », a ébloui les présents avec une interprétation riche en finesse. Des classiques comme « Salamoun Aâla El Ahbab », « Ya Lalal » et « Kad Ata Wakt El Hana » ont résonné dans la salle, transportant le public dans un univers d’harmonie et de nostalgie. Chaque note, chaque mot, semblait toucher les âmes, rappelant la profondeur et la beauté de ce genre musical ancestral.
La soirée s’est poursuivie avec éclat grâce à l’artiste tunisien Hamdi Chologhmi et l’algérien Mohamed Chérif Nasri, chacun apportant sa touche particulière, offrant des moments mémorables, consolidant ainsi l’esprit d’un festival placé sous le thème évocateur : « Le Malouf, premier pont de Constantine et sa voix éternelle ».
le rideau s’apprête à tomber sur cette 12ᵉ édition, dont l’ultime concert était prévu hier mercredi avec des prestations riches en couleurs et en sons, puisque les amoureux de la musique savante auront droit à des interprétations des trois écoles du chant andalou algérien, Abbas Righi pour Constantine, Rym Hakiki pour Tlemcen et Manel Gharbi pour Alger.