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Nationale

Facultés de médecine : Baddari face aux étudiants grévistes

Facultés de médecine : Baddari face aux étudiants grévistes
Beddari pour apaiser la colère des étudiants. 

En grève depuis mercredi dernier, les étudiants des différentes branches des sciences médicales ont été conviés, ce samedi, à une réunion avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari. Une rencontre qui vient en réponse au mouvement de protestation qui a paralysé les facultés de médecine à travers le pays, afin de parvenir à un accord de conciliation entre les deux parties.

Le mouvement de protestation des étudiants en sciences médicales s’est caractérisé par l’organisation de sit-in et de rassemblements au sein des principales facultés de médecine à l’échelle nationale. Les raisons de cette mobilisation sont multiples, selon les contestataires, qui ont choisi l’option de la grève pour exprimer leur colère face aux différents problèmes qui affectent leur formation et leur avenir professionnel.

Les étudiants grévistes déplorent « les conditions de formation, les faibles perspectives d’emploi et la précarité des bourses et des stages ». Ils visent, à travers leur mouvement, à obtenir des réformes substantielles qui garantiraient un meilleur encadrement, des conditions de travail décentes et un avenir professionnel plus prometteur.

Face à cette situation, le ministre Baddari a décidé d’ouvrir le débat sur les revendications de ces étudiants pour trouver des solutions, et inciter les étudiants à reprendre leurs cours, d’autant plus que les sciences médicales sont l’un des domaines dont les pouvoirs publics accordent la plus haute importance, à travers, entre autres, la création d’annexes universitaires visant à optimiser l’accès aux études médicales. En effet, d’importantes réformes sont actuellement en cours afin qu’elles se reflètent dans le futur sur une prise en charge optimale des patients.

La rencontre provoquée par Baddari a réuni, selon le ministère, les principaux acteurs du secteur, à savoir les doyens des facultés et représentants des étudiants des trois filières médicales (médecine, pharmacie et chirurgie dentaire). Le but est d’opter pour une approche globale, examinant simultanément les spécificités de chaque établissement et les revendications communes au niveau national.

Il convient de souligner que le collectif national des étudiants en sciences médicales a détaillé, dans un communiqué rendu public, les différents problèmes dont ils font objet, allant du manque flagrant d’infrastructures adéquates permettant aux étudiants de bénéficier d’une formation pratique optimale, à la surcharge des effectifs dans les départements de formation, qui est à l’origine d’une pression sur les moyens pédagogiques disponibles qui affecte la qualité des enseignements.

La grève a été déclenchée, selon le collectif, suite aux récentes décisions considérées comme injustes aux yeux des médecins, notamment la réduction des postes de résidanat, le blocage de l’authentification des diplômes, l’interdiction de passer le concours du résidanat pendant 3 ans en cas d’abandon de poste. Ils estiment qu’il y a une disparité flagrante entre les places disponibles dans les concours de spécialisation et les besoins réels des hôpitaux algériens.

Les étudiants protestataires réclament, à cet effet, l’augmentation de la bourse accordée aux internes dont le montant ne reflète pas, selon eux, le travail substantiel qu’ils effectuent dans les hôpitaux, car ce qu’ils perçoivent, ajoutent-ils, ne leur permet pas de subvenir à leurs besoins quotidiens.

Pour toutes ces raisons, les étudiants grévistes exigent une « réforme structurelle du système de formation médicale » qui garantirait un environnement favorable à la formation idoine des futurs praticiens.



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