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Nationale

Face aux multiples drames à Ghardaïa : La bataille de la Sonelgaz contre le monoxyde de carbone

Face aux multiples drames à Ghardaïa : La bataille de la Sonelgaz contre le monoxyde de carbone

Les chiffres enregistrés par les services de la Protection civile, relatifs aux décès dus à une asphyxie au gaz de monoxyde de carbone dans la wilaya de Ghardaïa, sont effrayants, à l’image du drame qui a frappé, à la fin de la semaine dernière, une famille entière composée de quatre personnes âgées entre 36 et 5 ans (Abderrahmane Hadj M’hamed, son épouse, son fils et sa petite fille), survenu à leur domicile familial, dans la commune d’El-Atteuf. 

Suite à cette tragédie, une campagne de sensibilisation autour de la prévention des risques d’asphyxie au monoxyde de carbone (Co), induits par la mauvaise utilisation des appareils de chauffage durant la saison hivernale, a été lancée par les services de la Sonelgaz dans la wilaya de Ghardaïa. 

Ainsi, bien avant que ce drame ne survienne, de nombreuses campagnes ont été organisées par ladite entreprise, en vue de sensibiliser les citoyens aux risques d’émanations du monoxyde de carbone, notamment pendant la période hivernale, appelant à ne pas utiliser les appareils de chauffage sans s’être assuré de leur validité et sans les avoir soumis à l’entretien et au contrôle périodique, notamment dans les régions rurales.

Toutes ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation lancée par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’aménagement du territoire en vue de prévenir les risques d’asphyxie au monoxyde de carbone.

Cependant, outre la Sonelgaz, ces campagnes de sensibilisation, lancées depuis près de trois mois, ont connu la participation de tous les secteurs concernés, dont les autorités locales, la Protection civile ainsi que les composantes de la société civile. 

Ainsi, les sapeurs-pompiers, toujours les premiers sur le terrain, affrontent presque chaque jour la mort. Un spectacle auquel ils ne s’habitueront jamais : des corps sans vie asphyxiés par le gaz ou des corps ensanglantés, étendus à même le bitume ou coincés dans des véhicules transformés en un tas de ferraille suite à un accident de la route. Les interventions durent parfois des heures et exigent souvent plusieurs équipes. L’évacuation des victimes n’est pas une mince affaire pour les secouristes, qui ne travaillent pas toujours dans de bonnes conditions. 

« Notre priorité, c’est de maintenir en vie les victimes gravement atteintes jusqu’à l’hôpital, ce qui n’est pas toujours évident. Il faut surtout tenir compte du trafic routier », a affirmé un ambulancier, ajoutant que « parfois, lors des jours de fête, on s’empêtre dans une circulation monstre qui met en péril la vie de la victime ».

Rouler vite sans faire trop de dégâts et, surtout, ne pas provoquer d’autres accidents pour arriver à l’hôpital, c’est là une seconde épreuve à laquelle font face les secouristes.

« Au pavillon des urgences, c’est un véritable parcours du combattant que celui de faire admettre les blessés ou les survivants à la salle où ils doivent recevoir les premiers gestes qui, éventuellement, les sauveront d’une mort certaine », témoigne un agent des sapeurs-pompiers, passionné par son métier. 

De leur côté, les responsables de la Sonelgaz de la circonscription administrative de Ghardaïa ont bien voulu mettre en exergue le rôle serviable de la société civile dans l’opération de sensibilisation dans les milieux de la société ou encore dans des cités à forte densité démographique ou via les réseaux sociaux, rappelant les efforts que ladite société déploie dans la prévention des dangers d’asphyxie en sensibilisant les citoyen à la nécessité de contrôler et d’entretenir les appareils de chauffage et de ne pas utiliser les moyens de cuisson pour se chauffer.



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