Examen d’évaluation des acquis des élèves de la 5e : Le seuil des cours fixé cette semaine
Les inspecteurs de l’enseignement primaire spécialisés dans la langue arabe ont commencé, ce dimanche, à fixer le « seuil des cours » en prévision de l’examen d’évaluation des acquis des élèves de la cinquième année primaire.
Pour faciliter la tâche aux inspecteurs du primaire, le ministère de l’Education nationale a instruit ses directions de wilaya d’assurer la « numérisation » de l’examen d’évaluation des acquis de l’enseignement primaire en recourant à l’exploitation proprement dite du nouveau système électronique, qui a été créé et développé à cet effet.
Il convient de noter que les directeurs de l’éducation, à travers les différentes wilayas du pays, ont adressé une circulaire ministérielle en date du 13 avril, qui revêt un caractère « très urgent », aux inspecteurs de l’enseignement primaire spécialisés en langue arabe, les informant qu’un « système électronique » a été créé et mis en service pour leur permettre de passer à l’étape de la « digitalisation » de l’examen d’évaluation des acquis du cycle primaire dans sa nouvelle formule.
Les mêmes services ont ajouté que les inspecteurs de l’enseignement primaire sont tenus de se rapprocher des services chargés de la numérisation au niveau des directions de l’éducation de leurs wilayas pour recevoir le nom d’utilisateur et le mot de passe de la plate-forme, afin qu’ils puissent y accéder et commencer, dans un premier temps, à noter toutes les informations et données relatives aux élèves examinés.
Ces inspecteurs veilleront, par la suite, à enregistrer toutes les notes qualitatives et descriptives relatives aux « évaluations écrites », qui auront lieu entre le 30 avril et le 25 mai, afin d’atteindre l’objectif recherché, à savoir donner plus de crédibilité à l’examen « alternatif de la cinquième », dans sa première session, et de maintenir son intégrité et la confidentialité des informations qui s’y rapportent.
A cet effet, les inspecteurs de langue arabe du cycle primaire, en coordination directe avec les directeurs des écoles primaires affiliés à leur circonscription géographique et les inspecteurs du primaire spécialisés dans la langue amazighe et la langue française, ont commencé hier à présenter une évaluation sur l’avancement des programmes de la cinquième année primaire, en travaillant à l’ajustement de la liste des leçons qui seront prises en charge dans l’élaboration des sujets d’examen de l’évaluation des acquis.
Les inspecteurs sont tenus de se référer aux leçons enseignées avec leurs professeurs, en plus de respecter les leçons communes dans toutes les matières, en s’arrêtant à la dernière leçon pour chaque axe, afin d’atteindre le principe d’égalité des chances entre tous les candidats.
Par ailleurs, les inspecteurs de l’enseignement primaire dans la matière de langue arabe sont obligatoirement tenus de tenir des séances de coordination avec les inspecteurs de l’enseignement primaire dans les matières des langues amazighe et française, et ce pour fixer le seuil des enseignements dans les matières éducatives qui ne relèvent pas de leur compétence.
Le ministère avait insisté, dans une instruction, sur « l’obligation pour chaque élève de 5e année primaire de passer l’examen d’évaluation des acquis du cycle primaire », soulignant que « la non-participation de l’élève à cet examen le privera du passage au collège, quelle que soit sa moyenne annuelle dans l’évaluation continue ».
Le ministère a également noté que « le passage en 1re année moyenne est calculé uniquement sur la base de la moyenne annuelle de l’évaluation continue, les résultats de l’examen d’évaluation des acquis n’étant pas comptabilisés dans l’admission de l’élève en première année moyenne ».
« L’examen d’évaluation concerne sept matières : la langue arabe, le tamazight, le français, les mathématiques, l’éducation islamique, l’histoire-géographie, les sciences et technologies et l’éducation civile », a ajouté le ministère.
Pour rappel, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, avait affirmé que « l’examen d’évaluation des acquis, à mettre en vigueur à la fin de l’année en cours, aura un caractère local et sera organisé au niveau des circonscriptions d’inspection », expliquant que ce type d’évaluation était à même « d’offrir plus de chances aux élèves d’aller au bout du cursus scolaire, et de réduire le taux de redoublement en 1re année moyenne ».