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Nationale

Examen d’évaluation au primaire  : Le ministère rassure les parents d’élèves 

Examen d’évaluation au primaire  : Le ministère rassure les parents d’élèves 

Le ministère de l’Education nationale a rassuré les parents sur l’efficacité du système d’évaluation des acquis au cycle primaire, qui a été adopté à partir de la rentrée scolaire en cours, d’autant qu’il ne dépend pas de la mémorisation et qu’il permettra une « description précise » des capacités de l’élève sans recourir à la notation.

 « L’adoption du système d’évaluation des acquis de l’enseignement primaire permettra de donner une description précise des capacités de l’élève sans recourir à la notation », a indiqué ce lundi le directeur de l’enseignement primaire, Mohamed Dhifallah, soulignant que ce système permettra d’assurer aussi une bonne préparation des élèves pour les cycles de l’enseignement moyen et secondaire.

Mohamed Dhifallah a tenu à mettre en avant les points positifs de ce nouvel examen, précisant que ce dernier permettra de mieux cerner les connaissances réellement acquises par les élèves au-delà de la démarche exclusivement assise sur les systèmes de notation. Le but est aussi, selon lui, de procéder à une évaluation globale de toutes les matières scolaires, étant donné que leurs compétences sont liées au profil de fin d’études prévu dans le programme d’études pour ce cycle d’enseignement, et en même temps de travailler à corriger les lacunes constatées chez l’élève avant son admission au niveau supérieur.

En outre, selon M. Dhifallah, cette évaluation permet également de procéder à une évaluation fonctionnelle en passant des fonctions de tri et de classement aux fonctions de réalisation et de diagnostic.

Dans le même contexte, il a souligné que cette évaluation est obligatoire et préventive, de sorte qu’un cahier pédagogique accompagnera l’apprenant lorsqu’il passera au stade de l’enseignement moyen dans lequel il consigne toutes les difficultés qu’il a enregistrées pour faciliter le travail de l’enseignant au collège. « Cette nouvelle méthode d’évaluation tire sa légitimité du programme de réforme du secteur de l’éducation nationale, conformément aux engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relatifs à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et à la réforme du système d’évaluation et d’orientation », a-t-il indiqué. 

Selon le responsable, cette évaluation se déroule normalement, en classe et en présence de l’enseignant de l’élève, ce qui met l’élève à l’aise et lui évite d’emblée l’échec dans son parcours scolaire. Il s’agit là aussi d’une évaluation locale à dimension nationale visant à éloigner les élèves et leurs parents de toute pression.

Par ailleurs, et concernant l’examen dans son ancienne version, M. Dhifallah a affirmé que son adoption a eu des répercussions négatives sur le niveau des élèves. Parmi les points négatifs, le responsable a cité, entre autres, le taux élevé de redoublements en première année de l’enseignement moyen, ce qui a provoqué une augmentation du nombre d’abandons du système scolaire.  

Dhifallah a fait savoir que les études menées à cet égard ont confirmé que ces résultats sont dus au système d’évaluation adopté à la fin de l’enseignement primaire, qui se limite à attribuer une note qui ne reflète pas le niveau de l’élève et les compétences prévues par les programmes scolaires.

Il a tenu à préciser que ce système est aujourd’hui adopté car l’ancienne méthode d’examen ne jouait pas son rôle éducatif d’évaluation puisqu’elle concernait seulement trois matières, à savoir l’arabe, les mathématiques et le français, et ce parmi les 8 matières qui contribuent toutes à la réalisation de l’évaluation globale des élèves. « Cela a conduit à l’enregistrement d’échecs à partir de la première année, avec un taux estimé à 20 % », a-t-il ajouté. 

Le représentant du ministère de l’Education a fait savoir que « la nouvelle évaluation concerne toutes les matières et dépend du développement de la faculté de compréhension et d’intelligence. Elle se concentre également sur l’évaluation orale pour la première fois dans l’histoire de l’éducation en Algérie, ce qui permet la collecte de données réelles du niveau réel de l’élève ».

Dans ce contexte, et en préparation de l’organisation de l’examen de fin de cycle primaire selon le nouveau système d’évaluation, Mohamed Dhifallah a indiqué que « le ministère a commencé à organiser des cours de formation, au début de cette année, pour plus de 80 000 instructeurs, dont des inspecteurs et des directeurs d’école ».

 



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