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Essuyant un échec sans précédent : Le fiasco de l’armée israélienne à Gaza

Essuyant un échec sans précédent : Le fiasco de l’armée israélienne à Gaza

Fortement déstabilisée après l’opération Déluge D’El Aqsa, qui a détruit le mythe de l’invincibilité militaire d’Israël, l’armée sioniste essuie des échecs successifs face à la résistance à Gaza.

Depuis le début de l’incursion terrestre dans l’enclave palestinienne, sous blocus depuis plus de seize ans, aucun des objectifs annoncés par le gouvernement sioniste n’a été atteint. Au contraire, la résistance palestinienne a réussi à infliger des pertes importantes parmi les soldats israéliens.

Sur tous les fronts dans la bande de Gaza les combats font rage. L’armée sioniste, « l’une des plus modernes de la région sinon du monde, ne parvient pas à prendre le contrôle de Gaza et accumule les erreurs tactiques et stratégiques », a indiqué Toufik Didi, expert militaire tunisien, ajoutant que les sionistes font face à une résistance bien armée et très bien organisée qui bénéficie également d’un soutien populaire.

Didi a également souligné que l’armée sioniste, qui a sous-estimé les capacités de la résistance, a mal planifié la stratégie adoptée pour l’incursion terrestre, notamment que les objectifs de l’opération n’étaient pas clairement définis, ce qui a conduit à une confusion quant aux actions à entreprendre sur le terrain.

S’agissant de l’échec de la tactique militaire, l’ancien général de l’armée de terre tunisienne a signalé que l’armée sioniste est confrontée à une résistance farouche de la part des combattants palestiniens. Ces derniers ont démontré une grande résilience et une capacité à s’adapter rapidement aux mouvements des troupes de l’occupation. De plus, les tactiques de guérilla employées par la résistance palestinienne ont rendu difficile, voire même impossible pour l’armée israélienne de les localiser.

Pour l’expert militaire, «l’entrée dans la bande de Gaza n’est pas suffisante pour gagner la guerre », expliquant que la guerre urbaine est un défi majeur pour toute armée, de plus, la résistance palestinienne est très organisée et a une connaissance approfondie de son environnement, ce qui rend difficile pour l’armée israélienne de gagner du terrain.

« La résistance palestinienne a adopté des tactiques de guérilla, qui leur permettent de frapper les ennemis avec des attaques surprises et de se retirer rapidement, rendant difficile pour l’armée israélienne de prévoir les mouvements des combattants et de réagir rapidement », a-t-il déclaré.

Il a notamment estimé que cette agression peut dégénérer et se transforme en un conflit régional si le génocide contre les civils palestiniens se poursuit. Cet avis est partagé également par des experts militaires occidentaux qui estiment que la guerre terrestre est très difficile à gagner pour l’entité sioniste et qui conduira à des répercussions très négatives pour les israéliens sur plusieurs plans.

Les médias occidentaux, notamment américains, ont souligné que cette guerre risque d’embraser toute la région et qu’Israël sortira vaincue quel que soit le résultat final. Le site « The American prospect » a déclaré hier que l’agression brutale contre Gaza fait d’Israël un paria, tout en risquant une guerre régionale.

«Les nouvelles en provenance de Gaza empirent d’une manière ou d’une autre, avec des centaines de civils tués chaque jour, la plupart étant des femmes et des enfants, et le taux de mortalité semble s’accélérer après le bref cessez-le-feu », a déclaré le média américain, ajoutant que « cela ressemble à une campagne de nettoyage ethnique, appelée ouvertement par certains ministres du gouvernement israélien ».

Pour le média spécialisé en politique, cette guerre constitue « la plus grande menace pour l’existence d’Israël », expliquant à titre d’exemple que les manifestations massives ont exercé une forte pression sur le gouvernement jordanien pour rompre ses liens relativement étroits avec Israël, tandis que l’Égypte a vivement critiqué la guerre à Gaza et a catégoriquement refusé d’accepter un grand nombre de réfugiés.

Selon lui, l’entité sioniste se retrouve engagée dans des combats de rue à Gaza contre le Hamas et les autres fractions palestiniennes, ainsi que dans une guerre intense avec le Hezbollah au Liban, tout en détériorant ses relations avec ses autres voisins, le tout en même temps.

Le média a souligné que le massacre sans fin de civils perpétré par Israël finira par aliéner ses alliés, en particulier les États-Unis, signalant que « la puissance du lobby israélien aux Etats-Unis se traduit dans l’énorme fossé entre le Congrès et l’administration Biden d’une part, et le peuple américain de l’autre ».

La même source a estimé que cette situation met dans la gêne notamment l’administration américaine et que les seules personnes qui bénéficient de cette guerre sont les membres du gouvernement d’occupation actuel, en tête desquels le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Il convient de noter qu’il est largement critiqué pour sa responsabilité dans ce qui s’est passé le 7 octobre dernier, et fait face à des accusations criminelles, ainsi que l’effondrement de sa popularité.

The American prospect a expliqué qu’au moment où la guerre prendra fin, il est presque certain que la vie politique de Netanyahu prendra fin également, ajoutant que cela pourrait expliquer pourquoi le gouvernement d’occupation semble essayer de déclencher un conflit régional plutôt que de l’éviter.

Il est important de rappeler que depuis le 7 octobre dernier, l’armée de l’occupation mène une agression dévastatrice contre Gaza, tuant pas moins de 18.205 morts et 50.000 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et causé des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources palestiniennes et onusiennes.



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