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Espagne: Pedro Sanchez reconduit à la tête du gouvernement

Espagne: Pedro Sanchez reconduit à la tête du gouvernement
Le président du Gouvernement espagnol, Pedro Sanchez

Pedro Sanchez a été investi jeudi par le Parlement pour un nouveau mandat à la tête du gouvernement espagnol après quatre mois d’impasse politique consécutive aux élections législatives du 23 juillet dernier.

Le dirigeant socialiste, au pouvoir depuis 2018, a remporté comme attendu 179 voix sur les 350 sièges que compte le Congrès des députés, la chambre basse des Cortes, grâce au soutien des partis Junts per Catalunya et Esquerra Republicana de Catalunya (ERC, Gauche républicaine de Catalogne) en échange d’une proposition d’amnistie des séparatistes catalans et un élargissement dans l’autonomie notamment dans le domaines des recettes fiscales.

Le projet de loi d’amnistie doit concerner des centaines de responsables politiques et militants séparatistes impliqués dans le référendum d’auto-détermination organisé en 2017 et jugé illégal par la justice espagnole.

Pedro Sanchez, qui dirige le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol), a été soutenu par les élus de l’alliance de gauche Sumar, de Junts et de l’ERC, des partis basques PNV et EH Bildu, du parti galicien BNG et de la Coalition canarienne.

Les députés du Parti populaire (PP, conservateur), du parti Vox (extrême droite) et le seul élu de l’Union du peuple navarrais ont voté contre la reconduction de Sanchez.

Suite aux élections de juillet dernier, l’Espagne s’est retrouvée devant un dilemme; soit PP et PSOE s’entendent, comme le prétend Feijoo, soit tous les partis en dehors de la droite et de l’extrême droite soutiennent Sánchez, soit l’Espagne s’oriente vers un retour aux urnes durant le dernier trimestre de 2023.

La droite d’Alberto Núñez Feijoo (Parti populaire, PP) qui est arrivée en tête avec 136 députés, 47 de plus qu’en 2019, ne pouvait gouverner l’Espagne. En s’appuyant sur une majorité PP – Vox (extrême droite), qui à eux deux se situent six députés sous la barre de la majorité absolue, de 176 sièges.

Arrivé deuxième, le PSOE avec ses 122 députés, deux de plus qu’il y a quatre ans, avait besoin de des 31 élus de Sumar (gauche radicale) et des sept élus catalans du parti Junts de l’ex président indépendantiste catalan, Carles Puigdemont, parti vivre en Belgique.

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