ES Sétif «Mundialito» : la honteuse réponse du public de Rabat à son homologue du Raja

Perdus dans l’immensité d’un stade Moulay Abdallah de Rabat aux trois quarts vide, les « Aigles noirs » ont, le moins que l’on puisse dire, volé très bas. Ont rarement été à leur avantage dans un match qu’ils auront, les ailes curieusement lourdes, joué à l’envers. Rien montré de bon qui puisse leur ouvrir les portes de l’histoire qu’ils rateront lamentablement.
Sans âme, dans un jour sans (« mes joueurs ne sont pas arrivés à réellement emballer le match, ont manqué d’initiative et d’agressivité » reconnaîtra, sans par ailleurs les blâmer mais qui a paru très déçu par la prestation, coach Madoui), les Sétifiens n’ont à aucun moment d’une partie perdue d’entrée (elle a, par moments et surtout pas à cause des mauvaises conditions climatiques et de l’état lamentable du terrain), tourné à la corvée.
Ce dont profiteront des Néo-Zélandais très limités mais physiquement au point, ce qui soulèvera (pourquoi ?) l’interrogation du staff technique algérien, « étonné du rendement d’une formation qui sortait d’un match de 120mn ajoutées à l’épreuve épuisante pour les nerfs des tirs au but) mais qui fera preuve d’application tactique.
Saura par la suite bien gérer la rencontre et tenir le petit avantage au tableau d’affichage (acquis à la 52e mn suite à une action confuse où la défense de Khedhairia était étrangement absente) face au peu de réaction des Algériens. Sétif, loin de son niveau de la champions league africaine n’aura donc pas su défendre son nouveau statut de N°1 d’Afrique et se contentera, au lieu des ½ finales et le rêve de croiser, à l’arrivée, la route du prestigieux Real Madrid, d’un match pour (une autre corvée en perspective ?) la 5e place. Rien à voir avec le parcours du TP Mazembe ou des Marocains du Raja de Casablanca qui sont allés au bout de l’aventure en terminant en dauphins d’augustes sigles européens comme l’Inter Milan ou le Bayern Munich. Les Marocains justement et on y arrive.
Ou le public de Rabat qui a choisi de répondre apparemment à son homologue rajaoui qui figurait la semaine dernière dans notre rubrique « Les Plus » pour avoir entonné des chants à la gloire de l’E.N algérienne et confirmait combien était possible la Maghreb des peuples.
Un stade Moulay Abdallah qui a choisi son camp en se signalant, rapportent certains envoyés algériens, par « un comportement honteux ». Ainsi, peut-on lire, « pour chaque ballon touché, les joueurs d’Auckland ont eu droit à un tonnerre d’applaudissements, alors que les Sétifiens, de leur côté, seront copieusement hués lors de chacune de leurs interventions. » Retenu.
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