Erdogan prêt pour une nouvelle opération en Syrie – Le Jeune Indépendant
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Erdogan prêt pour une nouvelle opération en Syrie

Erdogan prêt pour une nouvelle opération en Syrie

En cas de « menace à ses frontières », la Turquie n’hésitera pas à lancer une nouvelle opération militaire en Syrie, assure son Président Recep Tayyip Erdogan.

« La Turquie est prête à effectuer une nouvelle opération militaire dans le nord de la Syrie en cas de menace à ses frontières », a indiqué au journal russe Izvestia le Président turc Recep Tayyip Erdogan.

« Des processus négatifs sont actuellement en cours en Syrie. Si cela constitue une menace pour nos frontières, nous réagirons de la même façon que lors de l’opération « Bouclier de l’Euphrate », a indiqué le chef de l’État. L’armée turque a entamé, le 24 août 2016, l’opération « Bouclier de l’Euphrate » contre les terroristes de Daech.

De concert avec l’opposition syrienne, elle a pris la ville frontalière de Jarablus dans le nord de la Syrie, ainsi que la ville d’Al-Bab.

Le Premier ministre turc Binali Yildirim a annoncé fin mars l’heureux dénouement de l’opération. Ankara, selon Recep Tayyip Erdogan, se disait également prêt à libérer Manbij et Raqqa des islamistes radicaux, mais ses partenaires occidentaux ont préféré miser sur les unités kurdes.

Arabie saoudite ou Qatar, un choix délicat pour la Turquie

La Turquie s’est retrouvée au centre de la crise du Golfe. Aucune issue à cette dernière n’étant à l’horizon, la situation en péninsule arabique se répercutera de manière négative sur Ankara.

Dans la crise du Golfe, la Turquie, pays lié d’une manière ou d’une autre aux deux parties en conflit, se retrouve entre le marteau et l’enclume : Riyad exige qu’elle rappelle ses militaires du Qatar et suite au refus d’Ankara de soutenir le blocus contre Doha, l’Arabie saoudite a recours au levier de pression qu’est la question kurde.

Or, aucune baisse des tensions n’étant pour le moment en vue, la situation qui s’est créée dans la péninsule arabique aura un impact négatif sur la Turquie, considère l’académicien en politologie Samer Saleha.

« Pour le moment, il n’y a aucune prémisse d’amélioration de la situation en péninsule arabique, ceci signifie que la situation se répercutera négativement sur la Turquie que ce soit au niveau politique ou économique », a-t-il indiqué dans un commentaire à Sputnik. « Liée à toutes les parties en conflit, la Turquie s’est retrouvée au centre de la crise opposant les monarchies du Golfe.

Le Président Erdogan a déjà déclaré que les exigences avancées par les pays du Golfe étaient une ingérence dans les relations bilatérales entre la Turquie et le Qatar qui peuvent choisir eux-mêmes avec qui entretenir des relations d’amitié et conclure des alliances », a ajouté l’expert. 

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