Entre projet sportif et pouvoir de l’argent, choix cornéliens pour les joueurs DZ  

Surprise ! Samedi soir, le compte Twitter du club koweitien, Al Arabi El Koweiti, nous apprenait, sans d’autres détails, s’agissant notamment de la durée et de l’aspect financier de la transaction, que le défenseur international algérien, Mohamed Bouchar, capitaine du champion d’Algérie en titre, le CR BelouizdadCRB Le Chabab Riadhi Belouizdad plus couramment abrégé en Chabab Belouizdad ou encore CRB, est un club de football algérien basé dans le quartier de Belouizdad à Alger, est fondé le 15 juillet 1962., vient d’y parapher un contrat. Du côté de Laâquiba, ça bouge apparemment fort tant sur le plan des renforts que des départs

Le roc de l’arrière garde belouizdadi et un de ses joueurs clés, a finalement fait le grand pas en troquant la tunique Rouge et Blanc du Chabab algérois contre celle, Vert et Blanc, de l’une des formations les plus en vue du championnat koweitien, Al Arabi.

Il emboîte ainsi le pas à son compère Draoui parti, lui, à la porte à côté en signant dans une formation plus huppée, à savoir le grand Wydad de Casablanca où il rejoint l’autre algérien, Chetti, dont l’aventure européenne (le SCO Angers, Ligue 1 française) s’est arrêtée net pour des raisons extra-sportives. Avant ce trio, c’est un autre champion d’Algérie, Merizigue dont la trajectoire semble, pour l’instant, plus en rapport avec son talent en atterrissant en Ligue portugaise où il espère donner une autre dimension à sa carrière.

Destins opposés où la « couleur » de l’argent fait loi, plus que le projet sportif. Fait encore la différence. Entre l’Europe, le Maghreb et le Golfe, il n’est jamais évident, pour nos jeunes pépites brillant intra-muros, de trancher quand bien même des éléments comme Titraoui, du Paradou AC, Mahious de l’USM Alger et évidemment Merizigue, qui ne manquent pas de sollicitations dans le pays, venant de sigles faisant rêver à l’exemple du CRBCRB Le Chabab Riadhi Belouizdad plus couramment abrégé en Chabab Belouizdad ou encore CRB, est un club de football algérien basé dans le quartier de Belouizdad à Alger, est fondé le 15 juillet 1962., l’USMA, le CSC, la JSK dont le projet est de revenir au tout premier plan de la hiérarchie nationale et continentale, le MCA qui a fini par faire désespérer son public quant à un possible retour en grâce, disposés à mettre le paquet pour les compter dans leurs effectifs respectifs.

L’Europe qui fait rêver à l’orée d’un Mercato plutôt calme et sans grosses surprises. Le rêve. Sûrement. Parlons-en. Côté « arrivées » (d’ici le 10 septembre et le baisser de rideau de la période de recrutements, beaucoup de rumeurs mais surtout énormément d’eau qui coulera sous les ponts), la FAF, répondant aux vœux de nombre de pensionnaires de la Ligue 1 Mobilis, a finalement cédé en accordant cette fameuse troisième licence désormais possible pour le recrutement de joueurs étrangers par club. Sauf que cette « ouverture » ne sera pas profitable pour tout le monde, la majorité des clubs (voir notre édition de samedi) étant en situation de cessation de payement en raison d’une accumulation sans précédent des dettes.

Ce qui induit évidemment des restrictions budgétaires pour les habitués de la Commission de résolution des litiges (CNRL), voire ceux traînant de grosses ardoises et « épinglés » par, entre autres, des tribunaux genre TAS ou la Fifa, intransigeantes sur le sujet avec, en prime, des interdictions de recrutement. Moins d’argent avec le tarissement sans précédent des sources de financement et, naturellement, un marché local mal « achalandé » où les choix demeurent limités. Où l’on ne prête qu’aux « riches ».

Ceux justement parrainés par de grandes sociétés étatiques. Des entreprises qui ont pignon sur rue et l’argent pour retenir les quelques oiseaux rares qui crèvent plus ou moins l’écran dans nos mornes compétitions mais en passe de céder aux sirènes du Vieux Continent.

Des envies de départ pour le peu de « noms » approchés (à confirmer) par des formations tout juste moyennes, voire des sans-grade. Et pour du menu fretin côté financier. Même si, au bout, et les exemples ne manquent pas pour de nombreuses vedettes locales qui ont décidé de revenir au pays, leur aventure s’étant avérée non concluante.

Qu’en pense, pour conclure, un Belaïd, tout frais champion CAF avec l’USMA, dans les plans du sélectionneur national, Belmadi, surtout, et dont la côte s’en trouve largement sous-évaluée. A méditer quand on voit les sommes astronomiques que dépensent les grands d’Europe pour convaincre des joueurs tout juste moyens mais venus d’autres continents.