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Nationale

Enseignement supérieur : La «double licence» adoptée prochainement

Enseignement supérieur : La «double licence» adoptée prochainement

Les futurs étudiants algériens auront la possibilité de décrocher deux diplômes simultanément. L’idée est à l’étude et pourrait voir le jour prochainement. C’est ce qu’a annoncé ce samedi le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Kamel Badari, lors de l’ouverture de la conférence nationale des universités, tenue à Alger.

Le ministre a précisé, lors de cette conférence dédiée à l’évaluation des activités pédagogiques et de recherche, durant le premier trimestre de l’année universitaire 2022-2023, qu’une licence sera étudiée en présentiel et l’autre à distance. Il a, de ce faut, expliqué  les modalités d’application du projet de la création de la « Double licence », dans certaines spécialités. Le but étant de s’adapter aux exigences du monde du travail. « Ces mécanismes vont permettre aux étudiants de concilier les deux cursus, en faisant l’équilibre entre l’enseignement en présentiel et l’enseignement à distance, ou en organisant les deux spécialités dans le même établissement universitaire ou le même département », a-t-il expliqué. 

Mettant en avant  la réalisation des axes et objectifs tracés dans le plan opérationnel de son secteur dans différents domaines, Badari a évoqué le volet pédagogique, où il a appelé à la création de nouvelles écoles supérieures dans plusieurs spécialités, notamment, la médecine de demain, les technologies drone, la robotique à Sidi Abdellah, l’agronomie, le dessalement d’eau, les études stratégiques internationales, l’agriculture pastorale, en plus de la création d’une école supérieure de technologie avancée à Alger et une autre dans la technologie industrielle à Annaba.

 Il est convenu, également, la mise en place de la plateforme  « Model » au niveau des universités, la réhabilitation des 18 universités et deux écoles supérieures pour assurer une formation supérieure d’ingénieur. Il est question aussi de l’activation de la plateforme pédagogique « Moodle », au niveau de tous les établissements universitaires, le lancement du renouvellement du comité pédagogique national de pharmacie, la réforme des programmes de formation en deuxième , troisième , quatrième et cinquième année en science vétérinaires et l’accréditation de trois établissements d’enseignement supérieur privés dotés de laboratoire de recherche et réexamen des références d’assurance qualité. 

Pour ce qui est de la formation des enseignants en langue anglaise, le ministre a indiqué que 80% des enseignants universitaires bénéficieront de l’accompagnement, notamment via la nouvelle plate-forme numérique MERS_EDX, « une formation cadrée et qui permet d’atteindre le niveau B2 ou C1.

Sur un autre registre, le ministre a affirmé, que son secteur accorde une grande importance au développement des start-up comme outil permettant de faciliter l’intégration des diplômés universitaires, des instituts et des écoles à la vie professionnelle. Il a assuré,  dans ce contexte, qu’il œuvre à atteindre l’objectif de faire passer l’étudiant d’un simple demandeur d’emploi à un entrepreneur créateur de richesse et de postes d’emploi.  

Pour rappel, Badari avait  mis en exergue l’importance de la nouvelle procédure en vertu de l’arrêté ministériel n°1275 du 27 septembre 2022 portant sur le mécanisme «un diplôme, une start-up ». Cet arrêté stipule que les étudiants en fin de cycle qui préparent des masters, ingéniorats ou thèses de doctorat dans le cadre de ce mécanisme peuvent bénéficier du label «projet innovant» et «start-up». Kamel Beddari, avait révélé  que depuis le mois d’octobre passé, le secteur a comptabilisé autour de 10.000 projets innovants.

 Dans le même sillage, le ministre avait noté que le nombre de brevets d’invention a considérablement augmenté. « L’année 2022 avait enregistrée 310 brevets d’invention déposés par nos universitaires. En 2021, le chiffre était de 97 », relève le premier responsable du secteur de l’Enseignement supérieur, avant de poursuivre : « La nouvelle politique « un diplôme… une start-up » avait attiré les étudiants à déposer leurs projets afin d’assurer le transfert technologique et créer leurs start-up. »

Par ailleurs, dans le but de hisser la qualité de l’Enseignement supérieur, le ministre a appelé à la création de plusieurs commissions, notamment liées à la numérisation, à l’amélioration des œuvres sociales universitaires et au suivi des innovations et des incubateurs, afin d’encourager les étudiants à adopter des projets qui seront transformés en start-up. D’autre part, la numérisation de l’enseignement supérieur est considérée comme le passeport de la croissance nationale. « Ceci permet de former les étudiants vers les métiers d’avenir, notamment la création de leurs entreprises », a-t-il précisé. 

Sur un autre registre, M. Baddari a annoncé la finalisation de l’élaboration du projet du statut particulier des enseignants en prévision de sa soumission prochaine aux autorités compétentes, après son enrichissement par les propositions des partenaires sociaux et des acteurs du secteur. 

Concernant  la coopération internationale, le ministre a indiqué que 160 manifestations scientifiques ont été organisées, ainsi que  la signature de 13 conventions jumelles avec des universités et des écoles supérieures et des universités étrangères à l’instar de l’université d’Istanbul, l’université Limerick en Irlande, et l’université canadienne à Dubaï. Il est convenu également que le département de Kamel Badari  signe une convention avec l’Union Européenne dans le cadre du programme « innovation » et financé dans le cadre du programme «  Prima ».



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