Enseignement supérieur : Des assises nationales avant la fin de l’année
L’Etat algérien a déployé «de grands» efforts depuis l’indépendance dans le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, notamment à travers l’adoption d’une stratégie privilégiant les disciplines scientifiques conformément aux standards internationaux.
C’est ce qu’a indiqué ce lundi à Alger le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Badari, annonçant la tenue prochainement des assises nationales pour le développement de l’enseignement supérieur.
Lors d’une séance d’audition organisée par les membres de la Commission de l’éducation, de la formation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses du Conseil de la nation sous le thème «La réforme du système d’enseignement supérieur et l’évolution vers les disciplines scientifiques », M. Badari a souligné que le principal pari de son département est de moderniser l’université en revoyant son mode de fonctionnement, sa gouvernance et ses objectifs, ajoutant que les exigences d’un enseignement moderne nécessite notamment de passer à la numérisation que ce soit pour l’enseignement ou pour la gestion du secteur.
Le ministre a également indiqué que la nouvelle stratégie et les plans de son département visant la modernisation de l’enseignement supérieur en Algérie seront présentés dans des ateliers locaux en prévision des assises nationales qui se tiendront en novembre ou décembre prochain.
Dans le même contexte, il a annoncé que son ministère œuvre pour assurer une plus grande participation de tous les acteurs universitaires afin de parvenir à un consensus selon une approche participative et consultative, à condition que ces ateliers soient dirigés par les directeurs d’établissements universitaires.
Le même responsable a également fixé des objectifs qui permettraient de hisser le niveau de l’université algérienne, en renforçant la qualité de la formation et le recrutement des diplômés, ainsi qu’à travers la promotion de la recherche et de l’innovation, ajoutant que son département travaille aussi pour la promotion de la bonne gouvernance, l’optimisation de la gestion des ressources et l’amélioration de la visibilité et de l’attractivité de l’université.
De son côté, le président de ladite commission, le professeur Mohamed Boubker a salué les efforts consentis par l’Etat dans le développement de secteur, soulignant que ce dernier est l’un des défis et enjeux les plus importants que le président de la République s’est engagé à concrétiser afin de faire de l’université la locomotive du développement économique et social du pays avec la science.
Il est à rappeler que le ministre de l’Enseignement supérieur insiste dans ses interventions sur la nécessité d’élargir l’utilisation des technologies modernes dans les structures universitaires et d’en tenir compte dans les nouveaux projets, en prévision de la généralisation de la numérisation des services de restauration et d’hébergement à compter de la prochaine année universitaire.
Il avait mis l’accent sur l’impératif d’assurer le raccordement de ses structures universitaires au réseau internet et l’utilisation des technologies numériques pour garantir un meilleur fonctionnement des plateformes numériques et permettre aux responsables centraux de s’enquérir des opérations de gestion des structures universitaires.