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Nationale

Enseignement supérieur : Cap sur l’intelligence artificielle

Enseignement supérieur : Cap sur l’intelligence artificielle

La numérisation constitue pour le secteur de l’enseignement supérieur un choix stratégique et les universités algériennes connaissent actuellement une véritable révolution numérique. C’est ce qu’a indiqué le directeur de l’Université d’Alger 1, le professeur Fares Mokhtari, qui souligné que le secteur vise à faire des universités une locomotive du développement local et national. 

Le professeur Mokhtari s’est réjoui du fait que le secteur soit renforcé avec le pôle numérique de l’université de Constantine, qui dispose des capacités pour accueillir les startups avec plus de 400 espaces pour les porteurs de projets. Il a fait savoir, lors de son passage, hier sur les ondes de la chaine 1 de la radio nationale, que la ville numérique se préoccupe des aspects pédagogiques et formatifs, de la recherche scientifique, de l’innovation et de l’environnement économique et en tire profit dans la formation et le financement de projets de recherche, ainsi que la mise en relation des universités et des institutions économiques.   

Selon lui, le pari réside dans l’approfondissement de l’intelligence artificielle, faisant référence à la création de la Maison nationale de l’intelligence artificielle dans la salle des tunnels de l’université d’Alger, qui est une plate-forme de créativité et accueillera la conférence sur l’intelligence artificielle et son impact sur l’économie nationale. 

Cette avancée numérique est également accompagnée du développement de plusieurs secteurs à l’image de la pédagogie, de la formation, de la recherche scientifique, de l’innovation et du rapprochement entre les universités et les environnements économiques, a ajouté le même responsable, en assurant que l’enjeu actuel pour les universités est l’intelligence artificielle. 

« Le nombre d’incubateurs dans nos universités est passé de 40 à 94 en l’espace de quelques mois seulement, avec l’objectif de placer l’université en tête de la locomotive de développement » a-t-il assuré. 

Le directeur de l’Université d’Alger 1 a expliqué que lesdits incubateurs accompagnent les établissements émergents, et établissent l’orientation des universités vers le marché du travail, soulignant qu’une formation a été organisée à l’intention des responsables des incubateurs du Centre, pour leur permettre de cristalliser les idées et accompagner les étudiants et les professeurs dans le processus de création des établissements. L’universitaire a évoqué la conclusion de plusieurs coopérations entre les universités avec le secteur privé à travers plusieurs accords. 

Par ailleurs, concernant le système LMD, le professeur Mokhtari estime qu’après 19 ans depuis l’introduction du système LMD, il doit y avoir un moment de prévoyance pour ce système, notamment avec la nécessité d’amener l’université vers un impact économique, ce qui nécessite une révision de certains aspects de ce système. 

Le directeur de l’Université d’Alger a noté que, parallèlement à l’activation du comité de modernisation de l’université, il a été proposé de réduire le nombre de domaines de 84 à 38 départements, d’adopter une double licence, en plus du retour à quatre ans pour la licence. Il a affirmé enfin, que le projet de réforme universitaire est en train de mûrir, et qu’il sera élaboré ultérieurement dans des séminaires nationaux pour décision à ce sujet.  



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