Enfants en situation de handicap : Plaidoyer pour un plus grand soutien   – Le Jeune Indépendant
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Enfants en situation de handicap : Plaidoyer pour un plus grand soutien  

Enfants en situation de handicap : Plaidoyer pour un plus grand soutien  

La sensibilisation sur l’importance d’un soutien institutionnel solide aux associations, qui se dévouent à la prise en charge des enfants aux besoins spécifiques, a été au centre de la rencontre organisée par la Fédération algérienne des personnes handicapées (FAPH).

Cette initiative, qui a réuni 25 associations de parents d’enfants en situation de handicap, a mis en lumière le rôle essentiel joué par ces associations dans l’accompagnement des enfants et des familles, dans un contexte où l’inclusion des personnes handicapées demeure un défi majeur.

L’objectif principal de cette rencontre, tenue tout au long de la journée de vendredi, a été de plaider pour une reconnaissance officielle du travail effectué par ces associations. Les participants ont exprimé le besoin pressant d’un partenariat solide avec les autorités publiques, permettant ainsi aux associations de bénéficier de subventions et d’un soutien logistique. 

Les intervenants ont affirmé que les ressources financières et humaines sont souvent insuffisantes pour répondre adéquatement aux besoins croissants des enfants en situation de handicap. Ils ont d’une seule voix affirmé : « Nous avons besoin que notre travail soit reconnu, non seulement par les familles, mais aussi par les institutions. Cela nous permettra de renforcer nos actions et d’offrir un meilleur accompagnement aux enfants. »

La FAPH a fait savoir qu’actuellement ces associations gèrent de nombreux établissements éducatifs spécialisés à travers le pays, offrant des services à près de 7 500 enfants en situation de handicap. Expliquant que leur travail ne se limite pas uniquement à l’éducation, elles s’efforcent également de promouvoir le développement social et psychologique des enfants, en fournissant un encadrement adapté à leurs besoins spécifiques. Elle a ajouté que grâce à leur dévouement, 600 postes d’emploi ont été créés pour des professionnels de la petite enfance, renforçant ainsi le soutien dont bénéficient ces enfants.

Fort de ce constat, les participants ont proposé que l’État délègue officiellement la gestion des centres associatifs à but non lucratif aux associations. Cette délégation permettrait non seulement d’assurer une prise en charge plus adaptée pour des milliers d’enfants, mais aussi de renforcer l’implication de la société civile dans ce domaine. Et d’expliquer : « En confiant la gestion à ceux qui sont sur le terrain, l’État pourrait garantir une approche plus personnalisée et efficace ».

En outre, les participants ont évoqué des pistes d’action concrètes, telles que la formation continue des professionnels, le développement de programmes d’intégration et la sensibilisation du public sur les questions de handicap.

Au cours de la rencontre, de nombreux témoignages ont été partagés, mettant en lumière des expériences enrichissantes et des défis à surmonter. Ainsi, les familles d’enfants en situation de handicap font face à des contraintes quotidiennes, tant sur le plan matériel qu’émotionnel. Les associations, en étant présentes sur le terrain, jouent un rôle essentiel pour alléger le fardeau de ces familles, leur apportant conseils, soutien et ressources.

Par ailleurs, l’un des moments forts de la rencontre a été la discussion sur l’importance de la sensibilisation. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de changer le regard de la société sur le handicap, en promouvant une plus grande inclusion de cette catégorie qui fait partie prenante de la société. Ils ont souligné que cette sensibilisation doit débuter dès le plus jeune âge, en intégrant des thématiques liées au handicap dans les programmes scolaires.

A la clôture de la rencontre, les différents intervenants ont insisté sur le fait que « l’avenir des enfants en situation de handicap dépend de la volonté de tous les acteurs de la société ». Assurant que la collaboration entre les familles, les pouvoirs publics et les associations est essentielle pour garantir « un avenir meilleur et plus inclusif », où chaque enfant pourra bénéficier des ressources nécessaires pour son épanouissement et son intégration dans la société.

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