Encore les anti Hannachi qui montent au créneau
Décidemment, le feuilleton concernant la JSK ne semble pas toucher à sa fin puisque le président du club, Moh-Cherif Hannachi, reste inébranlable dans sa position, et ses adversaires, ceux-là mêmes qui exigent son départ, font toujours preuve de ténacité dans leurs actions de protestation.
Ils étaient environ deux cents manifestants, jeudi dernier, dans la matinée, parmi lesquels se trouvaient Iboud, Sadmi, Aâzlef et tant d’autres ex-vedettes ayant fait le bonheur des Canaris, à se ressembler devant le siège de la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi-Ouzou pour exiger des responsables de celle-ci de prendre des mesures à même de faire retrouver au club kabyle son blason d’antan.
A l’issue de ce rassemblement, les manifestants ont bloqué carrément la circulation en fermant tous les accès routiers débouchant sur le carrefour du stade du 1er-Novembre 1954 et qui se trouve aussi à quelques mètres seulement du siège de la Direction de la jeunesse et des sports.
Et pour boucler la boucle, les anti Hannachi ont fermé aussi l’accès à cette institution. Cependant, les manifestants sont demeurés pacifistes dans leur action, puisque aucun débordement, en dépit des désagréments causés aux automobilistes obligés de faire un long détour pour se rendre à la Nouvelle-Ville ou venant dans le sens inverse, n’a été relevé à leur compte.
Les adversaires de Moh-Cherif Hannachi ont même dégagé une délégation chargée de mener des discussions avec M. Dahmane Iltache, directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya. Il reste à connaître le contenu de la discussion entre ces représentants des manifestants et le directeur de la jeunesse et des sports. Toujours est-il, cependant, que les manifestants ont fini par se disperser dans le calme comme ce fut d’ailleurs le cas des sorties précédentes dans la rue.
Les questions qui taraudent les esprits se posent ainsi : Que reproche-t-on exactement à l’actuel président de la JSK ? A conjecturer qu’il finisse par claquer la porte, trouverait-on meilleur dirigeant que lui ? Qui pourrait bien être ce dirigeant capable de faire mieux que Moh-Cherif Hannachi, surtout de le faire oublier de tous et de l’effacer de la mémoire de ceux qui aiment et admirent la JSK ?
Combien d’argent injecterait-on dans la caisse du club et quelle politique à mener pour faire retrouver à la JSK le chemin de ses gloires passées ?
La situation actuelle de la JSK relèverait-elle du normal, puisque les clubs, aussi grands soient-ils, connaissent tout au long de leur histoire des hauts et des bas, ou c’est simplement le résultat d’une politique de travail menée par un homme, Moh-Cherif Hannachi ?
Ces questions méritent réflexion. Ce qui ne nécessite pas en revanche que l’on se creuse les méninges pour trouver une solution mais simplement l’établissement d’un dialogue franc et serein entre les deux parties antagonistes. A partir de ce point, « la rivière commencera à retrouver son lit naturel « .