La bureaucratie, un frein à l’émergence des startups  – Le Jeune Indépendant
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Nationale

La bureaucratie, un frein à l’émergence des startups 

La bureaucratie, un frein à l’émergence des startups 

La mise en place d’un écosystème favorable à l’émergence de startups à même de leur permettre d’apporter une forte valeur ajoutée en termes de technologie et d’innovation dans tous les secteurs de l’économie nationale, est l’un des piliers fondamentaux de la réforme économique engagée par les autorités du pays. 

Les facilitations et les mesures incitatives accordées par l’Etat aux porteurs de projets innovants ont permis à Bilel Madoui, fondateurs de la startup Dope, la première plateforme d’apprentissage de langues étrangères en ligne en Algérie, de créer sa startup et relever le challenge d’un nouveau mode d’apprentissage, loin des méthodes conventionnelles que proposent les écoles et centres de formation. 

Bilel a affirmé au Jeune Indépendant que malgré des débuts très difficiles, il a réussi à imposer une nouvelle tendance d’apprentissage peu couteuse,  facilitant l’accès aux langues étrangères, notamment l’anglais, selon la disponibilité et les capacités de chaque apprenant. Il a néanmoins fait remarquer que les obstacles bureaucratiques  lui ont fait perdre un temps précieux au début, ce qui ne l’a découragé à solliciter un financement de l’Etat.

« Le manque de financement ralentit le développement de mon projet », a-t-il avoué, soulignant que la bureaucratie et les entraves administratives ont fait que beaucoup de porteurs de projet ont abandonné leurs rêves de créer une startup et participer à la relance économique du pays. 

Et d’ajouter : « Il faut que les autorités soutiennent davantage les porteurs de projets innovants et les start-up ».  

Les mutations multidimensionnelles, que vit actuellement l’Algérie, imposent d’accorder au secteur des startups, acteur majeur dans le développement économique et la création de la richesse, des facilitations et des mesures incitatives permettant de faire émerger le potentiel humain dont regorge le pays. 

Lors de la 2ème édition de la Conférence nationale des startups « Algeria Disrupt 2022 », le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué que les mesures prises au profit du secteur des startups visaient à aplanir les obstacles entravant les projets innovants dans notre pays et à attirer des connaissances permettant de mettre en place une économie basée sur la connaissance dans notre pays.

Cette conférence a été l’occasion d’annoncer de nouvelles mesures au profit des startups et des incubateurs, à l’instar d’un mécanisme relatif à la prise en charge des frais inhérents aux brevets d’invention et à la propriété intellectuelle. A ces mesures, annoncées par le ministre délégué chargé de l’Economie de la Connaissance et des Startups, Yacine El-Mahdi Oualid, s’ajoute également l’annonce d’un nouveau programme au profit des porteurs de projets innovants pour bénéficier d’accompagnement financier et d’incubateurs répartis sur le territoire national.

Dans le cadre des nouvelles mesures annoncées lors de la conférence, la Banque d’Algérie (BA) a dévoilé une batterie de procédures liées à l’exportation des services numériques, d’autant que les exportations numériques algériennes à l’étranger sont en hausse.

Il convient de signaler que 390 porteurs de projets innovants ont bénéficié du soutien financier du Fonds national pour le financement créé fin 2020, sur plus de 750 start-up créées en Algérie. Le volume des investissements dans ce domaine a dépassé 1,2 milliards de DA. Quant aux incubateurs, leur nombre s’élève actuellement à 38 incubateurs ayant obtenu le label, et plusieurs autres sont à l’étude.

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