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Energies

Electricité: Pas d’augmentation des tarifs pour les ménages

Electricité:  Pas d’augmentation des tarifs pour les ménages

La Société de production et de distribution de l’électricité et du gaz Sonelgaz est « à genou ». Si ce n’est l’aide de l’Etat, qui doit d’ailleurs continuer à la soutenir, elle déposerait son bilan. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar qui écarte une augmentation de la facture d’électricité ou du gaz pour les petits consommateurs.

Intervenant, ce mardi, sur les ondes de la radio, le ministre rassure donc le citoyen sur le fait que l’augmentation des tarifs n’est pas à l’ordre du jour. « Pour le moment il n’est pas question d’augmenter la facture d’électricité et du gaz pour la consommation domestique », a-t-il précisé, évoquant cependant les difficultés auxquelles fait face Sonelgaz.
La raison est  » qu’elle revend à perte sa production d’électricité. La priorité est, selon Attar, de donner du gaz et de l’électricité à ceux qui créent de l’emploi et de la richesse, soit les entrepreneurs qui activent dans une cinquantaine de zones industrielles et dont, précise-t-il, une seule est raccordée, celle de Relizane. Il a dans ce sens fait part de 8 800 demandes de raccordement réclamées par des investisseurs.
Le raccordement de ces zones industrielles constitue donc une urgence, d’autant que ce sont des centaines de milliers d’emplois qui vont être créés, outre la nécessité de raccorder le secteur agricole qui participe à la sécurité alimentaire du pays.

Le ministre de l’Energie propose également la révision du programme d’investissement de Sonelgaz qui prévoit d’investir 27 milliards de dinars à l’horizon 2030 pour répondre aux besoins de consommation. Il préconise l’introduction des énergies renouvelables.

Le ministre a par ailleurs évoqué les temps difficiles que traverse l’économie nationale, en raison de la chute des prix de pétrole, mais aussi en raison de la pandémie du coronavirus. Il a de ce fait relevé le recul des recettes provenant des hydrocarbures. Ces dernières devraient s’établir, selon les précisions d’Attar, à 23 milliards de dollars pour l’année 2020, alors qu’elles étaient de 33 milliards de dollars en 2019.

Il est question de se battre au niveau de l’OPEP pour protéger cette recette, utiles à moyen et long terme.
Pour le ministre, la priorité est d’organiser l’usage de l’énergie produite par le pays, afin qu’elle serve en priorité et à court terme, à créer de l’emploi et de la richesse. « C’est ce qu’a besoin, dans l’urgence, l’Algérie pour se stabiliser », a-t-il souligné.

Le premier responsable du secteur de l’Energie a aussi évoqué une prochaine réorganisation du fonctionnement de Sonatrach, pour la focaliser sur ses métiers de base. Car, estime-t-il, « elle a fait de tout et de rien pour s’occuper de ce qui ne la regarde pas ». Il l’invite à réduire les coûts de fonctionnement et d’exploitation de son gaz et de son pétrole pour être compétitive sur le marché, soulignant au passage la nécessité pour l’entreprise de réduire, notamment, le nombre de ses postes à l’étranger.

S’agissant de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, Attar a indiqué que ce sont les textes d’application qui tardent à être promulgués qui posent problème. Ces textes devront être finalisés avant le mois de septembre.



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