Elections locales : Ouhab Aït-Menguellet convoite à nouveau l’APC

L’APC de Tizi-Ouzou, vitrine incontestée de toute la wilaya, est de nouveau convoitée par son actuel président, Ouhab Aït-Menguellet.
Cependant, cette fois-ci, l’actuel premier magistrat de cette commune, considérée comme étant la plus riche et la plus nantie de toute la wilaya de Tizi-Ouzou, compte postuler comme candidat libre puisqu’il a démissionné du RCD, sous les couleurs duquel il se porta candidat en 2012.
Il faut reconnaître toutefois que même en se présentant en qualité d’indépendant, Ouhab Aït-Menguellet semble avoir des atouts en main. Et pour preuve : l’espace splendide du café le Bel air, siège de sa permanence, ne désemplit jamais.
Amis et partisans accourent de tous les quartiers et de tous les villages de la commune pour lui signer le fameux document exigé par l’administration pour les candidats concernés par la course électorale. Ouhab Aït-Menguellet a réuni, à la mi-journée d’hier, plus de 3 000 signatures alors que la loi stipule que le minimum est seulement de 1.600 signatures.
Dans cet espace « le Bel air « , il y avait hier une atmosphère de fête. Et parmi les nombreux soutiens dont bénéficie incontestablement l’homme qui a rendu son tablier au RCD, figurent des présidents de comités de village et de quartier, des représentants de la société civile et des personnalités connues dans les milieux politiques et universitaires.
A préciser que parmi ces personnalités politiques, connues comme étant de grandes compétences, figurent celles ayant milité durant de longues années dans les rangs du RCD et du FFS.
Les nouveaux appuis dont jouit Ouhab Aït-Menguellet prouve d’une façon on ne peut plus claire que la Kabylie vit et évolue à présent bel et bien à la lumière de la nouvelle carte politique que les circonstances ont fini par imposer.
En définitive, bien des surprises seront au rendez-vous le 23 novembre prochain, juste après la fin de l’opération de dépouillement. Et pour être clair, le RCD et le FFS risquent d’avoir la preuve lors de ce rendez-vous électoral que la Kabylie politique et sociale n’est plus leur chasse gardée.
En tout cas, si les indépendants ne sont pas encore aujourd’hui en mesure de se mesurer frontalement à ces formations politiques, ce n’est pas le cas du RND. Beaucoup d’observateurs politiques n’hésitent pas à désigner le parti d’Ahmed Ouyahia comme le véritable symbole de la nouvelle carte politique de la Kabylie.
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