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Nationale

Elections législatives : La campagne électorale débutera ce jeudi

Elections législatives : La campagne électorale débutera ce jeudi
C’est jeudi prochain que la campagne électorale pour les législatives du 12 juin 2021 débutera officiellement. Elle doit s’achever trois jours avant le jour J, en sachant qu’elle est déclarée ouverte 23 jours avant la date du scrutin, selon les dispositifs de la nouvelle loi organique relative au régime électoral ( ordonnance 21-01 du 10 mars 2021).
Bien qu’elle énonce que « nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit » faire campagne, en dehors de la période prévue par la loi et que tout candidat aux élections « bénéficie d’un accès équitable aux médias audiovisuels autorisés, en application de la législation et de la réglementation en vigueur », cette ordonnance est déjà largement dépassée par la nouvelle réalité virtuelle.
Le digital et les réseaux sociaux ont complètement changé la donne. Déjà, certains candidats ou des listes ont lancé leur campagne, dés l’obtention de la validation de l’Autorité nationale indépendante des élections. Dans cet espace immense des réseaux sociaux, rien ne les arrête, ni une administration, ni une structure d’inspection, ni un manque d’argent, ni un public hostile, ni demande d’autorisation.
Et aux dires de plusieurs candidats, il semble bien que la bataille électorale, cette fois ci, sera différente dans le registre de la communication, de la publicité et de l’information. Les partis eux mêmes se sont adaptés, en abandonnant les vieilles traditions de meetings, optant pour une campagne exclusivement orientée vers les réseaux sociaux.
Les seuls meetings prévus pour les grands partis politiques seront organisés dans les grandes villes du pays, selon les directives du protocole sanitaire, bonifiés par la présence du leader du parti. Ainsi, selon des informations encore éparses, le FLN, le RND ou encore le Mouvement Mostakbel, se contenteront d’une dizaine de meetings ou rassemblements. Pas plus.
Chez le MSP de Makri, c’est la même tendance, malgré que la direction soit aigrie et en colère par rapport aux rejets de plus de la moitié de ces listes de candidatures par l’ANIE de Charfi.
En fait, il semble bien que ce sont les indépendants qui vont exploiter à outrance cette nouvelle possibilité, en investissant dans le facebook et ses dérivés. Une possibilité qui les rendent sur un même pied d’égalité avec des partis politiques, bien mieux organisés et dotés de bureaux locaux, d’expertise électorales et surtout de moyens.
Ainsi, selon un candidat d’une liste d’indépendants à Blida nous dit que sa campagne va se résumer à des sorties de proximité, des visites sur le terrain, durant la journée. Alors que la soirée sera consacrée à la diffusion de posts dans leurs murs. Selon lui, les salles seraient inutiles, sauf peut-être le dernier week-end de la campagne, où il est question d’organiser un rassemblement dans le chef lieu de la wilaya.
Mais, alors à quoi sert l’ANIE dans cette campagne électorale qui semble lui échapper? Quel est le champs d’intervention de cette instance? Pour un représentant régional de cette structure, le rôle de l’Autorité est encore déterminant cette fois, contrairement aux précédents scrutins, comme le référendum constitutionnel. Selon ses assertions, la loi confère à l’ANIE des missions importantes de supervision et de contrôle dans un autre registre, bien que ces candidats fassent leurs campagnes électorales dans les réseaux sociaux.
Que dit la loi ? Que tout candidat ou personne qui participe à une campagne électorale doit s’abstenir de tenir tout discours haineux et toute forme de discrimination, et que l’utilisation de langues étrangères durant la campagne électorale est interdite.
Le texte de loi interdit, en outre, l’utilisation de tout précédé publicitaire commercial à des fins de propagande durant la période de la campagne électorale ainsi que la diffusion et la publication de sondage portant sur les intentions de vote des électeurs 72 heures avant la date du scrutin sur le territoire national et 5 jours pour la communauté nationale établie à l’étranger.
Toujours dans le cadre de ces dispositifs du régime électoral, la loi prévoit, par ailleurs, qu’il est, entre autre, interdit, sauf dispositions législatives contraires, « l’utilisation à des fins de propagande électorale, des biens ou moyens d’une personne morale publique ou privée, institution ou organisme publics ».
« Est interdite à des fins de propagande électorale, l’utilisation, sous quelque forme que ce soit, des lieux de culte, des institutions et administrations publiques, ainsi que des établissements d’éducation, d’enseignement et de formation, quelle que soit leur nature ou appartenance », prévient la loi.


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