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Nationale

Éducation : Un autre examen pour remplacer « la cinquième »

Éducation : Un autre examen pour remplacer « la cinquième »

Le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, a fait savoir que l’examen de fin de cycle primaire « cinquième » sera remplacé par un autre examen qui n’aura pas de caractère national.

En réponse aux questions des membres du Conseil de la Nation (Sénat), le ministre de l’Éducation a confirmé que l’examen de fin de cycle primaire, qui a été officiellement annulé à partir de l’année scolaire 2021/2022, sera remplacé par un autre examen qui n’aura pas de caractère national.

Le ministre a également précisé que ce nouvel examen ne se déroulera pas et ne sera pas organisé pas dans les mêmes circonstances que l’examen de la « cinquième ». Des circonstances qui, selon le ministre, étaient à l’origine de la pression et de la fatigue des élèves.

Le 19 novembre M.Belabed, avait annoncé la suppression définitive de l’examen de la cinquième. Les syndicats du secteur ont applaudi la décision mais réclament une vraie refonte du système éducatif.

Contacté par le Jeune Indépendant, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura, a exprimé sa satisfaction quant à cette décision, rappelant que c’est une vieille revendication qui date de près de 8 ans. Il a expliqué que le taux d’échec à cet examen est infime et représente 3%, ce qui fait qu’il soit juste une formalité. M. Amoura a recommandé de revenir à l’ancien système, soit six ans dans le cycle primaire.
Selon lui, cela aura un impact sur le poids du cartable car le programme primaire sera étalé sur six ans. Le SG du SATEF a également demandé à aller vers une refonte du système éducatif. «Nous avons revendiqué, depuis 1990, une refonte radicale du système éducatif».

Pour sa part, le syndicaliste Nabil Ferguenis, membre du Syndicat national autonome des fonctionnaires de l’éducation (SNAFE) a estimé que la suppression de la cinquième est une bonne décision qu’il a toujours revendiquée. «C’est une décision que je soutiens mais à condition de récupérer l’argent économisé pour le bien de nos écoles», a-t-il suggéré. La suppression de cet examen permettra, en effet, de récupérer une somme d’argent qui, il l’espère, sera bénéfique pour les écoles primaires, et ce en offrant du matériel et en améliorant les conditions de travail. Ce n’est pas tout. Nabil Ferguenis est allé plus loin pour demander à revoir carrément le système éducatif algérien, en commençant par l’école primaire. Selon lui, l’annulation de l’examen permettra aussi de mettre sur un pied d’égalité les élèves algériens dans la mesure où beaucoup d’élèves n’ont pas la chance de passer par le préparatoire vu le nombre limité de places.

M. Ferguenis a donc suggéré de revenir vers l’ancien système en adoptant six ans au cycle primaire. Il a estimé que la réforme de l’école primaire passe d’abord par l’amélioration des conditions de travail de l’enseignant.



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