Éducation nationale : La grève se poursuit à Béjaïa
Le mouvement de grève s’est poursuivi ce lundi dans le secteur de l’éducation dans la wilaya de Béjaïa.
L’entrée en grève ce lundi du syndicat d’entreprise des travailleurs de l’éducation nationale a accentué la perturbé encore plus les établissements scolaires notamment, les cycles primaires et moyens.Les paliers primaire et moyen étaient presque paralysés ce lundi, notamment à l’est de la wilaya est partiellement paralysé dans la daïra de Béjaïa et dans la région de la Soummam.
Selon le secrétaire général du SETE M. Yacine Hassani, «plus 90 % de nos adhérents sont en grève», soulignant que le taux de suivi de la grève est plus importants dans les établissements situés à l’est de la wilaya et le taux de suivi est relatif dans la vallée de la Soummam et à Béjaïa.
La décision d’initier une grève de deux jours a été prise lors du conseil de wilaya élargi aux délégués des établissements qui s’est réuni en session extraordinaire jeudi dernier à la demande de la base. «Après l’évaluation approfondie et un constat des plus amères de la situation du secteur les membres présentent à l’assemblée dénoncent l’immobilisme et l’inertie des pouvoirs publics quant à l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs et la prise en charge de leurs préoccupations socio-professionnels mainte fois examinées», lit-on dans le communiqué du syndicat.
Pour les rédacteurs du document, «cette mauvaise volonté relève du mépris envers un secteur aussi stratégique et sensible». Et d’ajouter : «les travailleurs de l’éducation sont les las d’attendre éternellement, leur patience et leur confiance sont atteintes et ne peuvent supporter d’avantage».
Le SETE a mis en avant un bon nombre de revendications dont la majorité sont similaires aux autres syndicats autonomes déjà en grève en l’occurrence, le SATEF, CELA, UNPEF, CNADL, SNACEL, SNADEP, SNACE et SNAFIE.
Entre autres points soulevés, on retrouve, «l’amélioration du pouvoir d’achat, le relèvement du point indiciaire, la régularisation en urgence des situations financières latentes, l’ouverture du dossier de la retraite et la consacrant après 50 ans ou 32 ans de service, la suppression de la gestion commune des écoles primaires et son transfert au secteur de l’éducation, la révision de la grille de l’IRG, l’augmentation des allocations familiales et de l’indemnité de la femme au foyer».
Le SETE exigent aussi «l’application avec effet rétroactif du décret présidentiel N° 266/14 en incluant le personnel de l’intendance, la correction de la classification pour certains corps dont les superviseurs, personnel d’intendance, responsables de direction, l’intégration des corps communs et ouvriers professionnel et APS dans le statut particulier des travailleurs l’éducation nationale».