Économie algérienne : Les indicateurs au vert

Les indicateurs macroéconomiques et financiers de l’Algérie ont connu une évolution positive remarquable en dépit des crises qu’a connues le monde. C’est ce qu’a affirmé le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, signalant un excédent de 26 milliards de dollars de la balance commerciale en 2022, une tendance qui devrait se poursuivre en 2023.
Le Premier ministre qui a présidé ce dimanche au Centre international des conférences à Alger l’ouverture des travaux de la 47e session ordinaire du Conseil des gouverneurs des banques centrales et institutions monétaires arabes, a indiqué que le produit intérieur brut, après sa réévaluation, a atteint 233 milliards dollars en 2022 et que le produit intérieur brut moyen par habitant était de 5187 dollars pour l’année 2022.
Il a aussi affirmé que l’Algérie a fait de la préservation du pouvoir d’achat des citoyens une priorité. Cela à travers la politique de soutien des biens de consommation mais aussi en adoptant une politique économique efficace pour contrer l’inflation, notamment en ce qui concerne l’inflation importée ».
Benabderrahmane n’a pas manqué de souligner la stratégie de diversification de l’économie adoptée par l’Algérie en sus de la diversification des sources de revenus ainsi que l’expansion de ses investissements les plus productifs. Il a, dans ce sens, évoqué le nouveau cadre juridique visant l’encadrement de cette nouvelle direction, citant la nouvelle loi monétaire et bancaire et la loi sur l’investissement. Ces dernières, a-t-il précisé, jettent les bases réglementaires et de gouvernance nécessaires à la construction d’une économie renouvelée axée sur le développement durable.
Le Premier ministre a, par ailleurs, souligné le rôle de l’Algérie dans le soutien de la stabilité financière et monétaire dans la région arabe. « Notre engagement envers ces principes restera inébranlable, car nous croyons fermement que l’économie est la pierre angulaire du développement durable », a-t-il affirmé, soulignant la nécessité de la coopération pour promouvoir la stabilité financière et la croissance économique et, ainsi, améliorer la qualité de vie du citoyen arabe.
Pour ce qui est de cette rencontre, ouverte en présence de Abdul Rahman Ben Abdullah Al Humaidi, directeur général et président du Conseil d’administration du Fonds monétaire arabe, du gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Salah Eddine Taleb, et du conseiller économique du président de la République, Yacine Ould Moussa, le Premier ministre a affirmé que cette rencontre est une occasion de soutenir le rôle important joué par les banques centrales et les institutions monétaires arabes, dans l’objectif de renforcer la coopération et l’échange d’expertise dans le domaine du travail de ces institutions financières.
C’est également une occasion, a-t-il ajouté, de coordonner les efforts des pays arabes et de les unir face aux défis actuels, notamment en ce qui concerne les politiques fiscales et monétaires, l’inclusion financière et le renforcement de la numérisation dans le domaine des services financiers. Selon le Premier ministre « les pays de notre région doivent saisir l’importance de l’innovation et de la transformation numérique dans le secteur financier », rappelant que « l’Algérie, grâce notamment à sa nouvelle loi monétaire et bancaire, avance dans la numérisation de son économie tout en veillant à la sécurité et à la fiabilité de ses systèmes financiers ».
Il a également salué dans ce contexte le lancement en 2018 par le Fonds monétaire arabe (FMA) de la plateforme ‘’Buna’’ conformément aux normes, exigences et principes internationaux du marché financier mondial, une action arabe commune visant, a-t-il dit, à améliorer l’infrastructure des paiements dans le monde arabe afin de faciliter et de sécuriser les échanges commerciaux et les investissements, en connectant, via cette plateforme, de nombreuses banques centrales et commerciales arabes.
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