Ecoles endommagées par les intempéries : Mise en place d’un plan d’urgence
La rénovation dans les plus brefs délais des établissements scolaires endommagés par les dernières intempéries qui ont touché plusieurs wilayas du pays, notamment Béchar et Naâma, est l’une des instructions fermes données par le ministère de l’Education nationale dans l’objectif de garantir une rentrée dans les meilleures conditions possibles sur tout le territoire national.
En application du « plan de gestion des urgences », l’inspection générale du ministère a ordonné aux inspecteurs régionaux de vérifier l’avancement de cette opération sur le terrain. Cela implique de recenser toutes les structures endommagées par les inondations dues aux intempéries, et de s’assurer de la réhabilitation et de la préparation de ces écoles pour qu’elles soient prêtes à accueillir les élèves dans les temps impartis. De plus, des directives fermes ont été données pour intensifier les contrôles afin de s’assurer de la finalisation des travaux de rénovation majeure dans les établissements scolaires sur tout le territoire national avant la rentrée des élèves.
Les inspecteurs ont également été diligentés pour signaler les failles aux responsables de la sécurité. En outre, les inspecteurs doivent vérifier l’avancement de quatre chantiers sur le terrain, à savoir la préparation des plans de sécurité interne des établissements scolaires, le respect du protocole de propreté et de sécurité sanitaire, la fourniture de robinets d’eau, la propreté et la désinfection des réservoirs d’eau ainsi que l’accès à l’eau potable.
Afin d’anticiper tous les risques de dysfonctionnement pour cette nouvelle rentrée scolaire, dont la date officielle n’a toujours pas été communiquée, les inspecteurs régionaux doivent également dresser un « tableau interactif » comprenant les noms des responsables dans les établissements scolaires pour les trois niveaux d’enseignement. Le ministère a souligné que les inspecteurs doivent signaler les établissements non pourvus de directeurs et de gestionnaires financiers, vérifier la nomination des enseignants diplômés pour la rentrée et s’assurer que les postes vacants sont pourvus. Ils doivent impérativement garantir le versement de la bourse de scolarité d’un montant de 5000 DA.
Concernant la deuxième phase de la rentrée scolaire, qui commence dès le premier jour de la rentrée des élèves, l’inspection générale du ministère a demandé à ses coordinateurs des corps d’inspection régionaux de vérifier la mise en œuvre de sept opérations sur le terrain. Il s’agit de vérifier la présence des élèves dans les établissements éducatifs dès le premier jour de la nouvelle année scolaire, de s’assurer de la constitution des groupes pédagogiques en présence des enseignants, ainsi que de vérifier la mise en œuvre de la réorganisation des matières et des horaires pour le premier cycle de l’enseignement primaire.
L’Inspection générale a également insisté sur la formation des enseignants de première année du cycle moyen sur la gestion pédagogique, l’ouverture des systèmes semi-internat et internat, ainsi que le suivi de l’enseignement des matières informatiques, des arts plastiques et de la musique. Il est également demandé de vérifier si les cantines scolaires sont correctement équipées pour offrir des repas chauds dès le premier jour de la rentrée, ainsi que de s’assurer que tous les enseignants diplômés des écoles supérieures sont en poste.
Les inspections régionales devront également examiner les opérations de renouvellement des équipements, identifier les zones sous pression scolaire en raison des structures non reçues, et énumérer les solutions adoptées. Elles devront recenser les établissements scolaires souffrant de surcharge des classes et décrire les mesures prises pour y remédier les trois paliers de l’éducation nationale.