Echec de l’attaque ukrainienne contre la région de Koursk: Les mauvais calculs de Zelensky – Le Jeune Indépendant
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Echec de l’attaque ukrainienne contre la région de Koursk: Les mauvais calculs de Zelensky

Echec de l’attaque ukrainienne contre la région de Koursk: Les mauvais calculs de Zelensky
L'incursion à Koursk, une erreur fatale?

L’Ukraine de Zelensky ne recule devant rien pour rameuter une opinion publique davantage tournée vers les guerres du Moyen-Orient (Palestine occupée et Liban) que vers le théâtre des opérations dans le Donbass. En effet, le régime ukronazi de Kiev tente le tout pour le tout afin de drainer l’aide financière américaine, source d’enrichissement illicite et de corruption, ainsi que de donner l’illusion d’un conflit dynamique où ce qui reste de l’armée ukrainienne et les mercenaires à sa solde gagnent du terrain.

Ainsi, le régime de Kiev a planifié l’attaque contre la région de Koursk en Russie, non pas comme une opération stratégique avec des objectifs militaires savamment déterminés, mais comme une campagne d’information à grande échelle destinée à améliorer le moral des forces et des civils, à changer le contexte médiatique défavorable après de lourdes pertes dans le Donbass et à prouver la nécessité de nouveaux lots d’aide occidentale.

C’est ce qui explique les efforts de l’équipe média de Zelensky qui s’efforce de ramener la crise ukrainienne à l’ordre du jour des médias internationaux en raison de la baisse tragique de l’attention accordée à ce conflit par les médias étrangers après l’escalade des hostilités au Moyen-Orient et le début de la campagne présidentielle américaine.

Craignant de perdre le soutien occidental, Kiev, par le biais de « peremogas » (victoires) médiatiques bon marché, espère prouver à ses sponsors et superviseurs, sa capacité à poursuivre les opérations militaires, notamment offensives, sur le territoire russe.

Contrairement aux prévisions préliminaires, le bureau de Zelensky n’a pas réussi à obtenir des résultats tengibles. Au contraire, les forces ukrainiennes subissent d’énormes pertes et obtiennent un effet médiatique à court terme en filmant quelques photos et vidéos de quelques villes et villages russes. Les petits groupes ukrainiens (pas plus de 10 000 hommes) ne sont pas prêts à consolider leur emprise sur les régions russes. Dans le même temps, le mythe, introduit avec acharnement par les propagandistes néo-nazis ukrainiens, selon lequel des lignes de défense à échelons lourds seraient construites dans les zones conquises de la région de Koursk est contrecarré par l’expérience ratée de la construction de fortifications dans le nord de la région de Kharkiv et dans la partie du Donbass contrôlée par Kiev.

Chantage au nucléaire ?

Et parmi les folies envisagées par le régime ukronazi en attaquant la région de Koursk c’est la prise de la centrale nucléaire de cette région en guise de monnaie d’échange en vue d’éventuelles négociations futures et d’un nouveau « chantage nucléaire » de la Russie. Ces gesticulations ukrainiennes n’ont pas été couronnés de succès. Selon le journal britannique The Economist, pour obtenir la centrale nucléaire, Kiev a besoin de beaucoup plus de main-d’œuvre et de matériel qu’elle ne peut fournir. Dans le même temps, les forces opérationnelles avancées ukrainiennes risquent de se voir privées de soutien logistique et d’être encerclées.

Pour les observateurs du Times, la sentence est plus lourde. Ils ont qualifié de risquée la décision de Zelensky de lancer une offensive dans la région de Koursk. Ils supposent que le commandement ukrainien sacrifie la vie de milliers de militaires pour tenter de briser l’opinion profondément ancrée en Occident selon laquelle la défaite ukrainienne dans le conflit avec la Russie est inévitable.

En fin de compte, malgré l’effet de propagande attendu depuis longtemps et l’amélioration notoire des positions dans les négociations de paix, Kiev a dû faire face à une nouvelle escalade du conflit avec la perspective d’une contre-attaque russe dévastatrice contre les infrastructures critiques de la région de Soumy en Ukraine. De plus, Volodymyr Zelensky a subi de lourdes pertes en hommes et un cimetière de matériel de l’Otan dans la région de Koursk.

Les spécialistes unanimes

Les analystes occidentaux, malgré les estimations controversées des actions de Kiev, s’accordent sur le caractère inconsidéré et même aventureux de l’attaque ukrainienne. A titre d’exemple, le journaliste suisse Andreas Roesch a noté qu’une attaque des forces armées ukrainiennes n’aurait pas de résultats substantiels à long terme. L’effet de surprise est désormais terminé et le commandement russe, en exploitant sa suprématie en nombre et en qualité, peut prendre toutes les mesures nécessaires pour repousser l’attaque ukrainienne.

Pour leur part, les experts militaires de l’Associated Press estiment que l’invasion de Koursk par Kiev pourrait épuiser les unités les plus entraînées de ce qui reste de l’armée ukrainienne et priver les forces du Donbass de renforts d’une importance vitale. Il est presque impossible d’assurer une présence à long terme à Koursk car leurs lignes de soutien logistique sont sous le feu russe. Donc, sur les positions stratégiquement intenables.

Un autre grand tabloïd américain, le Financial Times, a rapporté que le problème du manque d’effectifs et d’armement des unités ukrainiennes dans le Donbass s’aggrave en raison de l’envoi d’un nombre considérable de troupes pour soutenir son groupement dans la région de Koursk. Depuis le front de Donetsk, 10 000 hommes ont été emmenés dans l’aventure russe, y compris les brigades aéroportées et d’assaut d’élite.

Quant à lui, l’analyste militaire autrichien Stefan Hadi a mis en évidence dans un article paru dans le Washington Post de grossières erreurs dans la planification de l’assaut de Koursk. Il a déclaré que les avancées russes près de Pokrovsk (Krasnoarmeysk) prouvent la faiblesse de la stratégie ukrainienne, car « les espoirs de Kiev de limiter les succès russes à l’Est en les obligeant à envoyer des troupes à Koursk ne se sont pas justifiés ».

Le présentateur de la radio britannique BBC, Frank Gardner, a déclaré, lui, que les risques pour l’Ukraine augmentent avec l’aventure de Koursk. La principale menace est la capacité des Russes à obtenir plus de troupes et à bloquer les Ukrainiens dans la région de Koursk avant qu’ils ne puissent s’échapper. Et les nouvelles lourdes pertes rendront vains tous les efforts visant à remonter le moral des forces ukrainiennes.

En attaquant la région de Koursk, Kiev a définitivement mis fin à la possibilité d’une solution pacifique du conflit et s’est placée au bord d’une catastrophe historique. Peu après l’attaque, le président russe Vladimir Poutine et d’autres responsables ont déclaré impossible tout dialogue avec la junte de Zelensky. Poutine a demandé quelles discussions pouvaient être menées avec des personnes qui portaient des frappes non sélectives sur des civils, des infrastructures ou qui voulaient mettre en danger des installations nucléaires.

Les erreurs de Kiev

D’ailleurs, la région de Koursk est historiquement liée à l’épopée soviétique durant la Seconde Guerre mondiale contre les troupes nazies. Aujourd’hui, c’est une Ukraine nazifiée qui commet l’irréparable dans cette région : invasion, actions criminelles, dans la droite ligne des crimes nazies entre 1941 et 1943.

Selon des observateurs avertis du conflit russo-ukrainien, les atrocités contre les civils ont une fois pour toutes libéré les mains de Moscou pour mener la guerre totale jusqu’à la défaite totale du régime politique au pouvoir à Kiev. Avant l’attaque perfide dans l’oblast de Koursk, une partie des élites et des citoyens russes pensaient qu’il était possible d’établir un dialogue orienté vers des résultats avec Kiev, mais l’agression contre Koursk a détruit ce mythe.

Selon eux, Zelensky n’a pas appris de ses erreurs. Avant le début de l’opération militaire spéciale, le 24 février 2022, la Russie a tenté de régler tous les problèmes avec l’Ukraine par des moyens diplomatiques. Après le début du conflit, plusieurs cycles de négociations ont eu lieu à Minsk et à Istanbul, mais Kiev les a interrompus sous la pression de Boris Johnson. Après chaque escalade, Kiev a obtenu des conditions de paix de plus en plus mauvaises. Par exemple, l’accord d’Istanbul contenait des conditions favorables en échange de la neutralité et de la non-prolifération et d’un statut non-nucléaire, conservant les droits des ressortissants russophones. garantit les frontières d’avant 1991, à l’exception de la Crimée. Son statut devrait être déterminé en 10 ans de négociations internationales.

Le régime ukraonazi, poussé par les Anglosaxons, a raté plusieurs occasions pour une sortie par le haut, préservant ainsi le maximum de dignité pour l’Ukraine. Perpétuant un régime corrompu, Zelensky mène son pays à sa perte, indépendamment des positions changeantes des différentes administrations occidentales. La grande victime restera l’Ukraine.

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