Échanges algéro-nordiques sur les solutions durables: pour une coopération équilibrée

La transition énergétique et le développement durable étaient au centre des débats lors de la Journée nordique sur les solutions durables, organisée, hier à Alger, par les ambassades de Suède, Norvège, Finlande et Danemark, sous le thème « Échanges algéro-nordiques sur l’avenir vert».
L’événement a été marqué par la participation de 25 sociétés et agences, algériennes et nordiques, spécialisées dans le domaine des énergies renouvelables et de près de 300 participants de plusieurs nationalités.
Lors de son intervention, la ministre de l’Environnement et de la Transition énergétique, Samia Moualfi, a mis l’accent sur l’importance qu’accorde l’Etat algérien aux énergies renouvelables et à la transition énergétique, qui demeurent l’une des priorités du gouvernement, rappelant que l’Algérie a toujours respecté ses engagements internationaux en matière d’environnement.
«Depuis le début du processus de négociation à travers les conférences des Nations-Unies sur l’environnement et le développement durable, l’Algérie a contribué à l’effort collectif visant la concrétisation et le respect des accords et traités adoptés par la communauté internationale et la promotion d’un développement durable respectueux de l’environnement», a affirmé Mme Moualfi, soulignant l’importance de cette journée algéro-nordique dans la promotion des énergies propres et le développement durable.
La ministre a insisté sur l’importance d’asseoir une coopération équilibrée en matière de projets durables bénéfiques à l’Algérie et ses partenaires, notamment les pays nordiques.
« Ce partenariat devrait contribuer à la concrétisation de projets mutuellement bénéfiques tout en intégrant la maîtrise des techniques de production, le transfert de connaissance et la formation en termes de technologies vertes et solutions durables ».
Pour la première responsable du secteur de l’environnement, « il est primordial de s’orienter vers les énergies vertes afin d’offrir à nos enfants un avenir meilleur et préserver les ressources fossiles pour les générations futures ».
De son côté, l’ambassadrice de la Norvège, Therese Loken Ghziel, qui a mis en exergue l’expérience de son pays dans le domaine de la transition énergétique et les résultats concrétisés, a mis l’accent l’impératif d’opter « immédiatement » pour les énergies vertes afin de préserver l’avenir des générations futures dans un monde bouleversé par les conséquences désastreuses des changements climatiques.
La diplomate a qualifié de bénéfique le partenariat fructueux entre le géant pétrolier national Sonatrach et la compagnie d’énergie pétrolière et éolienne norvégienne Equinor, visant à capter et stocker le CO2 pour lutter contre l’effet de serre.
Pour sa part, l’ambassadrice du Danemark, Vanessa Vega Saenz, a plaidé pour l’intensification de la coopération dans ce domaine, « créateur de richesse », tout en précisant que les conditions d’une transition énergétique diffèrent d’un pays à un autre selon les spécificités géographiques et climatiques.
«Cette rencontre nous permet de partager les expériences et de créer un espace B to B et de réseautage pour renforcer les liens et les partenariats», a-t-elle estimé, ajoutant que la concrétisation des solutions durables demeure tributaire de l’implication des jeunes et d’un sérieux travail de sensibilisation.
Les participants à cette rencontre ont pris part également aux débats lors des quatre panels animés par des spécialistes algériens et étrangers. Ces panels ont abordé, en plus du sujet des énergies renouvelables et de la transition énergétique, l’alimentation durable (agriculture et aquaculture), l’économie circulaire et la mobilité verte (transport et logistique).
Ces débats ont permis de formuler des recommandations appelant au renforcement de la coopération dans le domaine des énergies renouvelables, à travers, entre autres, l’échange d’expérience et le transfert du savoir-faire et des technologies propres.
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