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Nationale

Dr Lyes Merabet au JI :  » Nous sommes en plein 5ème vague »

Dr Lyes Merabet au JI :   » Nous sommes en plein 5ème  vague »

Le président syndicat national des praticiens de sante publique (snpsp), le Dr Lyes Merabeta, a tiré la sonnette d’alarme quant à l’augmentation des cas covid-19, affirmant que l’Algérie est « en plein cinquième vague de la pandémié du coronavirus », appelant à « la vigilance et à l’application obligatoire des mesures sanitaire ».

Dans une déclaration au Jeune indépendant, Merabet, a fait savoir que l’hôpital de Larbâa à Blida, enregistre au quotidien des « dizaines de cas de contamination par la covid-19 recensés dans les consultations et les urgences », précisant que la majorité des cas représentent une forme modérée de la maladie.

« On a mis les personnes atteintes sous traitement avec des mesures d’éviction », rassure-t-il.

En revanche Dr Merabet, a déclaré que jusqu’à présent quelques cas graves ont été enregistrés et transférés dans d’autres hôpitaux à Blida dotés des services du covid-19. Parmi ces cas, Dr Merabat a cité l’hospitalisation d’une personne jeune à peine 40 ans qui souffrait d’aucunes maladies chroniques. Ce qui l’a laissé conclure que Delta continue de circuler.

« Y a deux variants qui continuent de circuler dans notre pays, Delta et Omicron qui est devenu majoritaire », a-t-il dit. Or, devant les complications rencontrées, notamment les problèmes respiratoires chez les jeunes, «nous avons déduit, par expérience, que les cas compliqués par la covid sont atteint de Delta ». constate-t-il.

Cette situation, souligne le médecin, « confirme qu’on est en plein vague de corona, qui a commencé tout doucement depuis exactement deux semaines et on entame la troisième semaines ». Il a toutefois espère que la situation atteigne le pic, comme chaque fois.

Notant que pendant les vagues précédentes le pic des contaminations est enregistré dans quatre semaine après le début des contaminations. Concernant les raisons de cette flambée, le praticien de l’hôpital de larbâa a indiqué que cette augmentation est favorisée par le fait d’être en plein période estivale, les vacances scolaires, universitaires, la rentrée des algériens de l’étranger, ainsi que l’ouverture des frontières terrestre avec la Tunisie. « Tous ces éléments, vont malheureusement accélérer la cadence de la contamination » regrette-t-il.

«Nous observons plus de contacts entre les gens dans les centres commerciaux, les parkings, les restaurants, les transports » ajoutant également la reprise des fêtes.
« c’est la saison des mariage et l’organisation des cérémonies pour les bacheliers qui sont propices pour les contaminations», a-t-il rappelé, affirmant s’attendre à une hausse continue des contaminations dans les prochains jours.

Pour éviter ce scenario, le médecin, préconise, de revenir une urgence sur les mesures de prévention, en matière de distanciation sociale, lavage des mains, port de masque, notamment dans les endroits ou il y a des assemblements. Appelant à ce fait à relancer la vaccination, enregistrant une réticence terrible de la part des algériens et algériennes, « les rares personne qui se présentent, sont ceux qui voyagent notamment avec l’ouverture de hadj et la omra. Et ce par obligation ils viennent demander le carnet de vaccination » explique-t-il. Regrettant que la compagne de vaccination lancé fin janvier 2021, a atteint seulement 28-30% de son objectif fixé à 70%.

Par ailleurs, le même spécialiste a critiqué les déclarations officielles du ministère de la santé, selon lui sont loin de la réalité, appelant les autorités à être plus responsables et être franches avec les citoyens.
« Ce qui est arrêté et annoncé par le ministère de la santé dépend à la tendance », « donc y a une augmentation des contaminations, mais ça ne reflète pas la réalité, parce le ministère se base sur les cas confirmés par la PCR».

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