Docteur Djillali El-Kechai : La vie pleine d’un médecin humaniste
Combattre les maladies, atténuer la douleur de ses patients de tous âges et sexes confondus, tel est le but, depuis déjà quarante années de dévouement, du médecin généraliste, l’enfant de la ville de Boufarik, Djillali El-Kechai.
Un nom dont on ne finira pas de parler à Boufarik et dans les communes limitrophes. Agé de 68 ans, ce natif de Boufarik a décroché son bac en 1974 et ensuite son doctorat en médecine, filière qu’il a tant souhaitée, en 1981. Alors jeune et plein d’ambitions, âgé à peine de 28 ans, il exerce ce noble métier qu’est la médecine.
Le Jeune Indépendant s’est rapproché de son cabinet médical. Il était 8 h et les deux salles d’attente étaient déjà pleines. Le premier patient était déjà en pleine consultation. « J’ouvre le cabinet à 7h30 car le médecin termine ses consultations à 13 h. Voyez par vous-mêmes, il y a déjà beaucoup de malades », a déclaré Farid, son infirmier depuis très longtemps. « Ce n’est pas parce que la consultation est à 250 DA qu’il y a beaucoup de monde, non, El-Kechai est un très bon médecin. Il est apprécié et aimé par toutes les familles boufarikoises. Je lui dois beaucoup, c’est comme un frère. Tous les patients vous confirmeront mes dires », a-t-il ajouté.
De nombreux malades apportent toujours leurs témoignages pour rendre hommage à l’homme désintéressé qu’il est, pour l’efficacité de ses traitements qu’il prescrit, en un mot pour ses compétences. Homme de science, il est le médecin compétent, le médecin des pauvres qui reçoit ses malades à son cabinet ou va chez eux à tout moment lorsqu’il est sollicité. « Je n’ai jamais refusé un déplacement pour une consultation quelconque, surtout quand il s’agit d’un patient âgé. Je le fais avec joie et gratuitement », a fait savoir l’humble médecin. « Mon expérience personnelle de la pratique de la médecine m’a appris le contact humain, à être à l’écoute des gens mais surtout l’humilité », a-t-il ajouté.
Le Jeune Indépendant s’est permis de poser au médecin la question « Pourquoi des honoraires à 250 DA ? ». Ce dernier nous a répondu avec émotion : « Ce sont les recommandations de mon défunt père, Rabi yerahmou. Un jour, il m’a dit : ‘’ Ecoute mon fils, ta richesse, ce n’est nullement l’argent que tu vas récolter, mais ce sera ton intelligence et ce que tu vas donner à tes patients.’’ Depuis ce jour, j’ai décidé que mes honoraires ne changeraient jamais plus, Dieu merci. » Toutes les personnes que le Jeune Indépendant a rencontrées, et à qui il a été demandé si elles connaissaient le Dr El-Kechai, ont été unanimes. « Qui ne connaît pas ‘’Tebib ezzawalia’’. Il exerce son métier avec amour, il n’est pas comblé d’honneurs mais il reste fidèle à lui-même. C’est la bonté personnifiée.
Il est d’une modestie exemplaire et il a soigné des centaines et des centaines de personnes gratuitement ». Il est certain que le Dr Djillali El-Kechai laissera une empreinte indélébile à Boufarik.
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