DNC bovine : 33 communes touchées à Tizi Ouzou

Nonobstant les mesures d’arrêter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuseDNC Bovine La dermatose nodulaire contagieuse bovine est une maladie virale affectant uniquement les bovins et non transmissible à l’homme. Elle se transmet principalement par les vecteurs (insectes piqueurs) et se caractérise notamment par de la fièvre et des nodules de tailles diverses sur la peau de l’animal (DNC) bovine prise par les pouvoirs publics, l’agent pathogène responsable a touché à présent 33 communes de la wilaya de Tizi Ouzou. Il s’agit de 309 exploitations touchées, où sont élevées 4 291 têtes bovines.
Parmi ces bêtes, la DNC a touché 872 têtes et provoqué la mort de 281 d’entre elles (bovins). C’est ce qu’a déclaré au Jeune Indépendant le premier responsable de l’inspection des services vétérinaires de la wilaya de Tizi Ouzou, Dr Nouredine Yata.
Dans l’objectif d’arrêter ce virus transmetteur de la maladie, l’Institut national de protection des végétaux (INPPV) est venu après la sollicitation de la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya à la rescousse des APC dans le cadre de l’opération de démoustication en leur fournissant un camion, le produit insecticide et un agent manipulateur de l’appareil vaporisateur du liquide insecticide. L’opération de désinsectisation a commencé le 30 juin dernier et concerné les zones où la maladie a été déclarée en l’occurrence Tadmaït, Aïn-Zaouia, Draâ El Mizan et Frikat.
L’opération, selon le Dr Nourredine Yata, commençait vers 19 heures pour se terminer tard dans la nuit. Cependant, la désinsectisation des étables et de leurs abords immédiats relève de la compétence des APC concernées car le lourd camion de l’INPPV ne peut pas quitter la voie carrossable. Il faut préciser que le produit utilisé par l’INPPV est d’une efficacité absolue. Un litre de ce produit insecticide est mélangé à une trentaine de litres d’eau avant le tout soit projeté sur les sols et les airs. Notons que si sur le plan technique et scientifique le problème peut être résolu, celui de la cohésion entre éleveurs et pouvoirs publics constitue en revanche une autre paire de manches.
Certains éleveurs, peu scrupuleux, ne voient aucunement en cette DNC un mal, mais plutôt une opportunité de se faire de l’argent. En effet, ces éleveurs, sous prétexte de la perte de leurs bovins, demandent l’indemnisation. Et bien souvent, ils ne justifient pas leurs pertes par la présentation d’un document officiel ; c’est-à-dire celui établi par l’APC mentionnant l’enterrement de la bête morte.
La déclaration se fait par voie orale. Dans ce cas, la DSA ne peut valider la demande d’indemnisation de l’éleveur. Le Dr Nourredine Yata a indiqué par ailleurs qu’il n’existe aucun texte prévoyant l’indemnisation concernant la perte bovine causée la DNC. « La seule et unique solution de se préserver d’une faillite et d’une perte importante est d’assurer son cheptel », a affirmé le premier responsable de services de l’inspection vétérinaire de la wilaya.
« Or, regrette-t-il, nos éleveurs de bétail ne sont pas motivés par les contrats de police d’assurance ». Le Dr Nourredine Yata ne cache pas son aversion pour l’indemnisation par l’Etat. « Cette indemnisation peut être remplacée, je le réitère, par le recours au contrat de police d’assurance », a-t-il indiqué. En attendant la solution juste et efficace, des éleveurs continuent de miser sur l’éventuelle indemnisation. Quand celle-ci a lieu, le montant perçu dépasse souvent et de loin le prix d’achat du bovin perdu.
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