Développement des programmes de certification : Algerac lance une initiative
La nécessité de la certification des produits, notamment ceux destinés à l’exportation, n’est plus à démontrer. En plus de garantir la qualité des produits en circulation, la certification facilite l’insertion des produits dans des marchés internationaux. Une étape importante, d’autant que cela s’inscrit dans une démarche de diversification des exportations.
C’est dans cette optique que l’Organisme algérien d’accréditation (Algerac) vient de lancer une initiative qualifiée de « stratégique » visant à développer des programmes de certification de produits adaptés au besoin national.
« Conscient de la constante évolution du cadre réglementaire régissant le marché mondial et de la nécessité, aujourd’hui, pour les opérateurs exportateurs de s’adapter au contexte légal imposé par chaque pays, Algerac lance une initiative stratégique visant à développer des programmes de certification de produits adaptés au besoin national », a affirmé Algerac dans un communiqué rendu public hier, soulignant l’importance de la certification.
« Cette certification contribuera en faveur de l’insertion de l’Algérie dans son environnement mondial pour accroître ainsi ses opérateurs économiques du pays mais aussi veiller à garantir la qualité des produits mis en circulation et à assurer la sécurité et la santé du consommateur », a-t-on indiqué.
Cette certification constitue, a-t-on signalé, un outil politique régulateur de marché attestant que le produit est conforme à un ensemble de spécifications techniques contenues dans la norme internationale ISO/CEI 17065 (évaluation de la conformité – exigences pour les organismes certifiant les produits, les procédés et les services).
Algerac dit avoir, à cet effet, organisé une réunion de sensibilisation le 18 juillet passé, au cours de laquelle un dialogue a été engagé avec plusieurs représentants d’organismes certificateurs et opérateurs économiques pour présenter les enjeux et procédures de la certification et recueillir les difficultés auxquels font face les exportateurs.
Il a été question également de tracer la voie à suivre qui permettra de développer les différents programmes de certification selon les produits à adopter, de réfléchir sur les différents soutiens financiers pouvant être mis au profit des organismes certificateurs et de sensibiliser les parties prenantes devant être impliquées dans ce projet.
La sélection de produits à certifier sera déterminée en tenant compte essentiellement du potentiel de production que possède le pays, de la qualité du produit mais également du potentiel existant de la demande du marché local et extérieur, a-t-on expliqué.
Une feuille de route a ainsi été retenue dans laquelle un plan d’action a été élaboré visant à mettre en place et développer l’ensemble des mécanismes et des critères menant à l’accréditation des organismes certificateurs pour qu’ils puissent ainsi délivrer, au profit des producteurs et exportateurs, une attestation officielle de conformité reconnue à l’échelle internationale, selon les précisions d’Algerac.