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Nationale

Devant l’inaction de la communauté internationale : Israël poursuit son carnage à Gaza

Devant l’inaction de la communauté internationale : Israël poursuit son carnage à Gaza

L’armée d’occupation sioniste poursuit en toute tranquillité, après le feu vert américain au Conseil de sécurité, ses crimes dans la bande Gaza. Des centaines de milliers de personnes tentent désespérément de se protéger des bombardements barbares israéliens, qui se concentrent davantage, depuis la fin de la trêve humanitaire de sept jours, sur les régions Sud, accueillant, en plus de sa population, les déplacés du nord de l’enclave palestinienne.   

Depuis les premières heures de la journée de ce dimanche, l’aviation sioniste a mené des raids aériens très violents près de Khan Younès, et sur la route entre cette localité et celle de Rafah, près de la frontière avec l’Egypte, ont affirmé les autorités palestiniennes à Gaza.

Depuis le début de l’agression contre Gaza, le 7 octobre dernier, l’armée sioniste ne parvient pas à concrétiser les objectifs qu’elle s’est fixé, entre autres, l’éradication du Hamas et la récupération des prisonniers capturés par la résistance palestinienne lors de l’opération Déluge D’El Aqsa. Pis encore, deux mois après l’offensive terrestre, les israéliens lancent une opération commandos pour récupérer un soldat, mais elle tourne au fiasco. Le soldat prisonnier et plusieurs autres de l’équipe d’intervention étaient tués lors d’un échange de tirs avec les combattants d’Al Qassam.

L’échec de leurs troupes au sol a poussé les chefs terroristes de l’armée sioniste à intensifier les bombardements contre les civils pour les obliger à quitter leurs habitations. Au début de l’offensive terrestre, les sionistes avaient demandé à la population du nord de la bande de Gaza de se rendre dans le Sud. Mais après la destruction d’une grande partie des habitations et infrastructures au Sud, et après le veto américain au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) sur une résolution proposant un cessez-le-feu humanitaire, les craintes pour la population civile dans la bande de Gaza augmentent. Les israéliens forcent les Gaza ouis à quitter leur territoire pour les entasser dans la région de Raffah, ce qui s’apparente à un crime contre l’humanité.

Le ministère de la Santé à Gaza a fait savoir que « les estimations indiquent qu’environ 1,9 million de personnes à Gaza , soit environ 85 % de la population, sont déplacées à l’intérieur du pays, dont environ 1,2 million sont enregistrées dans 151 installations de l’Office des Nations unies pour les réfugiés ».

Une grande partie des deux millions de Gaza ouis qui ont fui les bombes israéliennes se retrouvent acculés à Rafah, transformée en vaste camp de réfugiés. Des maladies se propagent en raison de la surpopulation et des mauvaises conditions sanitaires au sein des abris de l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens (UNRWA) dans le sud du territoire.

Près d’un million d’enfants ont été déplacés de force et sont poussés de plus en plus vers le sud, dans des zones minuscules, surpeuplées, sans eau, sans nourriture et sans protection », a déclaré la directrice de l’Unicef pour le Proche-Orient, Adele Khodr. « Les restrictions liées à l’acheminent d’une aide vitale à travers la bande de Gaza sont une peine de mort supplémentaire pour les enfants », a-t-elle ajouté.   

Elle a également affirmé que « la bande de Gaza est devenue l’endroit le plus dangereux au monde pour les enfants après qu’environ un million d’enfants ont été déplacés de force de leurs foyers ».

Les rapports indiquent que des dizaines d’enfants sont tués et blessés chaque jour. Des quartiers entiers, où les enfants jouaient et allaient à l’école, sont transformés en tas de décombres. L’UNICEF et d’autres agences humanitaires tirent la sonnette d’alarme depuis des semaines. Notre équipe sur le terrain décrit avoir rencontré des enfants qui ont perdu des membres de leurs corps et ont subi des brûlures au troisième degré. D’autres sont traumatisés par la violence continue qui les entoure, lit-on de même source.

L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a indiqué que la situation humanitaire dans la bande de Gaza, théâtre d’une agression sioniste barbare, « devient de plus en plus catastrophique ».

« Nos équipes n’ont pu distribuer de l’aide que dans une très petite partie du sud de la bande de Gaza. Elles n’ont pas pu atteindre de nombreux habitants en raison de l’intensité des bombardements en cours », a déclaré la porte-parole de l’UNRWA, Tamara Al-Rifai, à la presse.

 25% des zones urbaines réduits en poussière  

Le ministre palestinien des Travaux publics et du Logement, Mohammed Ziyara, a fait savoir, hier, que plus de 25% des zones urbaines de la bande de Gaza ont été complètement effacées de la carte.

Dans un communiqué relayé par l’agence de presse palestinienne Wafa,  Ziyara a ajouté que plus d’un quart de million d’habitations ont été détruites avec des degrés divers (totalement ou partiellement), tandis que plus de 30% des infrastructures ont été détruites, y compris les routes, les réseaux d’eau et d’assainissement, les réseaux électriques et de communication, ainsi que des milliers d’établissements d’enseignement, de santé, de services et de lieux de culte musulmans et chrétiens.

Il a aussi souligné qu’«il n’est pas possible d’estimer réellement l’ampleur des destructions en raison des conditions (dans lesquelles se déroule) l’agression (sioniste) et de l’impossibilité pour les autorités compétentes de se rendre sur le terrain».

Dans le même contexte, M. Ziyara a affirmé qu’après le manque de carburant et l’absence d’engins pour soulever les débris et ouvrir les routes, les citoyens se sont tournés vers les outils manuels pour retrouver les survivants.

 Les hôpitaux, cibles privilégiées des israéliens

Depuis les premiers jours de l’agression, la destruction des hôpitaux a été une priorité pour l’armée israélienne, qui a, sans scrupule, bombardé, détruit et pris d’assaut des lieux protégés par les lois internationales et la Convention de Genève.

Selon la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur le droit à la santé, Tlaleng Mofokeng, les infrastructures de santé dans la bande de Gaza ont été complètement détruites et de nombreux professionnels de la santé sont tombés en martyrs en plein exercice de leur métier.

Dans un communiqué, la rapporteuse onusienne a souligné que l’occupation sioniste a déclaré une guerre implacable contre le système de santé à Gaza, après avoir bombardé et détruit des hôpitaux, y compris un hôpital destiné au traitement des enfants.

Il convient de souligner que près de 18.000 civils palestiniens, en majorité des enfants et des femmes, ont été tués par les israéliens en deux mois d’agression, et plus de 49.000 autres ont été blessés.

 

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