Deuxième phase du recensement économique : Des statistiques fiables pour des stratégies solides
D’une importance capitale, la deuxième phase du recensement économique national devrait bientôt être lancée, afin de disposer des statistiques réelles des capacités de production de l’économie nationale. L’annoncé a été faite par le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, lors d’une réunion consacrée aux préparatifs de cette opération, qui sera supervisée par la Chambre de commerce et d’industrie, avec la coopération de tous les acteurs économiques.
Cette deuxième phase vise à créer une base de données nationale précise couvrant toutes les activités économiques, ce qui permettra de connaître l’état réel et les capacités de production de l’économie nationale, a indiqué le ministre, qui a mis en avant l’importance du recensement économique. Cela permettra de disposer de statistiques réelles et justes afin d’adopter les stratégies adéquates et de servir de tableau de bord qui facilitera la prise de décisions.
Lors de cette rencontre, qui a réuni jeudi dernier les cadres centraux du ministère ainsi que les responsables de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), M. Zitouni a expliqué que « cette phase vise à construire une base de données nationale précise et complète de toutes les activités économiques », ce qui renforcera la connaissance réelle de l’économie nationale et de ses capacités de production. Précisant que cette opération s’inscrit dans le cadre du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, il a affirmé que le recensement économique national vise à construire une économie forte et diversifiée, fondée sur une bonne gouvernance et une planification durable.
Il a également souligné que la deuxième phase du recensement économique sera supervisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, en coordination avec les services extérieurs du ministère et tous les secteurs concernés.
Au cours de la réunion, le ministre a écouté une présentation faite par le chargé de la gestion de la CACI, qui a abordé le plan et les objectifs fixés pour cette deuxième phase. M. Zitouni a rappelé que le succès de ce recensement repose sur une mobilisation collective, affirmant que cette démarche constitue une étape clé pour moderniser l’économie nationale et soutenir son développement à long terme.
Un recensement des entreprises productives a déjà été annoncé par le ministre du Commerce au début de l’année en cours. Ce dernier avait souligné la nécessité de recenser toutes les capacités productives et de veiller à réunir des données réelles et authentiques. Une première phase de recensement avait été réalisée en 2011. Une opération d’envergure qui avait ciblé tous les établissements économiques, hors agriculture, relevant des secteurs privé et public. Elle a concerné également tous les établissements administratifs.
L’importance de disposer de chiffres et de statistiques réels constitue une priorité pour les hautes autorités du pays, qui accordent un intérêt particulier à la question. C’est d’ailleurs ce qu’a réitéré le président de la République à maintes reprises, soulignant le caractère stratégique des statistiques.
La puissance économique d’un Etat est sous-tendue par les chiffres précis et réels loin des données approximatives, avait, entre autres, indiqué le Président. « Un Etat qui veut s’ériger en puissance économique, voire agricole, doit disposer de chiffres précis », avait-il précisé dans son allocution lors des Assises nationales de l’agriculture, affirmant que l’investissement et l’importation sont orientés par les statistiques pour peu que celles-ci soient précises.
Le recensement général de l’agriculture est déjà fait, notons-le, et a pris fin au mois de juillet dernier. Il permet de connaître les capacités nationales et l’identification des besoins en vue d’une prise de décisions fondées sur des données scientifiques précises, lors de l’élaboration de la politique du secteur. Les résultats préliminaires de ce recensement font ressortir plus de 230 000 nouvelles exploitations agricoles par rapport au précédent recensement réalisé en 2001.
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