Dessalement d’eau de mer : De nouveaux projets validés pour financement

Dix-huit projets dans le domaine du dessalement d’eau de mer ont été validés pour le financement et l’accompagnement par l’Agence thématique de recherches en sciences et technologie (ATRST), a indiqué cette agence dans un communiqué.
Suite à son appel pour des propositions de projets de recherche sur le dessalement d’eau de mer, l’ATRST a reçu 33 projets de recherche dont 18 ont été acceptés pour financement et accompagnement, et ce dans le but de concrétiser une approche commune entre le secteur de la recherche scientifique et le développement technologique et le secteur de l’hydraulique.
Les porteurs de projets vont travailler avec plusieurs opérateurs économiques en la matière, à l’instar des stations de dessalement d’eau de mer, de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), de la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture, de l’Entreprise nationale de génie civile et bâtiment (ENGCB) filiale de Sonatrach, de la société Algerian energy company (AEC), de l’Entreprise nationale des produits de l’électrochimie (ENPEC), de l’Agence nationale de dessalement de l’eau (ANDE), de l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE), du Groupe Cosider ainsi que de nombreuses autres entreprises.
Les thèmes sélectionnés portent sur les volets relatifs à l’analyse, le prétraitement, le traitement, le post-traitement, les filtres utilisés dans l’osmose inverse, les impacts de l’assainissement engendrés par les stations de dessalement d’eau de mer sur les écosystèmes marins des côtes algériennes, outre les applications des énergies renouvelables (ENR) dans le dessalement de l’eau de mer.
« Cette démarche intervient en application de la politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour assurer la sécurité hydrique désormais menacée par les retombées des changements climatiques », et ce à travers l’adoption d’une politique associant les différentes compétences scientifiques à l’intérieur et à l’extérieur du pays, précise le communiqué.
Il convient de rappeler que le Président avait souligné, récemment, que le dessalement de l’eau constitue la seule solution pour assurer un approvisionnement régulier en eau potable dans le nord du pays, tandis que pour les régions du Sud, il est possible de recourir à la réalisation de nouveaux projets de grands transferts d’eau.
Il avait également affirmé que le stress hydrique était une problématique « mondiale » du fait des changements climatiques. En outre, il avait souligné que « l’Algérie a occupé, en peu de temps, la première place à l’échelle africaine et la troisième sur le plan arabe, derrière l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, en la matière ».
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