Des ONG françaises marchent à Paris contre l’occupant marocain

DeS ONGONG Une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif, d'intérêt public, qui ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales françaises de défense des droits ont dénoncé la pratique de la torture et des traitements inhumains exercés par les forces d’occupation marocaines contre les populations sahraouies dans les territoires occupés, appelant le président français Francois Hollande à s’engager, afin que le mandat de la Minurso soit élargi à la surveillance des droits de l’homme . « Les manifestations, toujours pacifiques, de la population sahraouie pour le droit à l’autodétermination sont violemment réprimées.
De nombreux militants sahraouis arrêtés sont condamnés au cours de procès inéquitables « , ont indiquéles organisations dans une lettre ouverte au président français François Hollande.
Elles ont relevés que la pratique de « la torture et des traitements inhumains perdurent », soulignant, à la veille de la réunion du Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental, que les libertés d’expression, d’association, d’information et de manifestation « ne sont toujours pas respectées ». Les ONG françaises ont ajouté que des délégations d’observateurs étrangers et des journalistes sont « régulièrement expulsés (des territoires occupés) » .
Les 22 militants sahraouis du groupe de Gdeim Izik condamnés le 17 février 2013 à de lourdes peines de prison par un tribunal militaire (jugé illégal par de nombreuses associations des droits de l’homme françaises, marocaines et internationales) sont toujours détenus, leur recours en cassation déposé il y a deux ans n’ayant pas eu de suite à ce jour .
C’est pourquoi, nous vous demandons, Monsieur le président de la République, qu’à la prochaine réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Sahara occidental, la France s’engage afin que la surveillance du respect des droits de l’homme au Sahara occidental soit incluse dans le mandat de la Minurso comme c’est d’usage pour des missions de maintien de la paix », ont souligné les signataires.
L’introduction d’une « composante droits de l’homme « dans le mandat de la Minurso « pourrait non seulement permettre au Conseil de sécurité de recevoir des informations fiables et rapides sur une situation instable mais aussi de désamorcer les campagnes de désinformation qui compliquent la recherche d’une solution politique au conflit », ont-elles estimé.
Dans le cadre d’une nouvelle tournée régionale, Christopher Ross, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, se trouvait la semaine dernière dans la région.
Envoyé personnel de Ban Ki-moon depuis 2009, il effectue seulement sa quatrième visite sur le terrain après celles de novembre 2012, mars 2013 et octobre 2013. En dépit des obstacles dressés devant lui par l’occupant marocain, il avait été conforté à l’été 2012 par Ban Ki-Moon.
Des consultations sur le Sahara occidental auront lieu sous peu au Conseil de sécurité de l’ONU. Les Nations unies comptent une mission au Sahara occidental, la Minurso, qui surveille le cessez-le-feu depuis 1991 et le respect des droits de l’homme. Dans un rapport sur le Sahara occidental transmis vendredi dernier au Conseil de sécurité, M. Ban Ki-moon s’est dit « convaincu « que le Conseil de sécurité et la communauté internationale peuvent jouer un rôle décisif dans le règlement du conflit du Sahara occidental.
« Il est important que le Conseil de sécurité, les parties en conflit et les pays voisins appuient la mission de l’envoyé spécial pour le Sahara occidental, Christopher Ross en cette conjoncture, pour faire avancer le processus de négociations « , avait souligné le secrétaire général de l’ONU. Le responsable onusien a également appelé les parties en conflit (Maroc et Front Polisario) « à redoubler d’efforts pour négocier une solution politique juste et équitable qui garantit au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination, conformément à la Charte et aux mécanismes de l’ONU « .
Il a souligné que « 40 ans après le début de ce conflit, rien ne justifie le maintien du statu quo « . Le responsable onusien a appelé la communauté internationale à intensifier les aides au profit des réfugiés sahraouis.
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