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Nationale

Des hausses record des prix du poulet et des œufs

Des hausses record des prix du poulet et des œufs
Des prix records

Après avoir marqué une légère baisse durant les mois de juillet et août, le prix des viandes blanches, particulièrement celui du poulet, repart à la hausse, enregistrant des records. Il a atteint un prix inabordable, même pour les bourses moyennes. En effet, il oscille entre 500 et 600 DA le kilo tandis que le plateau des œufs a dépassé les 600 DA. Force est de constater que toutes les mesures prises afin de stabiliser les prix de la volaille n’ont pas porté leur fruit.

Une situation sans précédent que connaît le marché de la viande blanche. Les prix ont flambé jusqu’à se rapprocher de ceux de la viande rouge. Les prix des œufs affichés dépassent les 600 DA y compris chez les vendeurs ambulants soit 20 DA à l’unité.

Cette nouvelle augmentation du prix du poulet intervient au moment de la rentrée sociale. Ce qui suscite un sentiment de colère et de ras-le-bol chez les ménages algériens. Les salaires des ménages algériens sont soumis à rude épreuve alors que se profile la rentrée scolaire.

Les bouchers, les services agricoles et les éleveurs de volaille donne, chacun, leur argument, et les consommateurs sont livrés à eux-mêmes. Trois facteurs essentiels sont avancés pour expliquer l’augmentation fulgurante du prix du poulet. Il s’agit de la hausse des prix des matières premières, notamment le maïs et le soja, celle des intrants biologiques et enfin l’absence de régulation de la filière avicole.

La Fédération nationale des aviculteurs évoque, dans ce sens, une « crise en termes d’alimentation de l’élevage survenue en août dernier ». Il s’agit, précisément, de « la rareté du maïs, qui affecte négativement le marché de la volaille, ce qui peut entraîner une augmentation des prix et une pénurie de produits », a précisé la Fédération nationale des aviculteurs.

Parmi les raisons principales de cette hausse, la fédération évoque la canicule qui a causé d’importantes pertes et a empêché la majorité des éleveurs à produire. « Le déficit et la hausse de la demande ont influencé les prix », a expliqué la fédération, qui impute aussi cette augmentation aux maladies qui causent des pertes considérables aux éleveurs, sans que ces derniers puissent bénéficier d’indemnisations.

« Une situation qui dissuade bon nombre d’entre eux à reprendre la production », a expliqué la fédération, qui s’attend à ce que cette crise se « résorbe au début du mois en cours ».

Selon la même organisation, « l’Office national de l’alimentation du bétail (ONAB) et des importateurs privés, à savoir Sim et Sipaco, travaillent sur l’acheminement du maïs pour répondre aux besoins du marché et permettre à chacun d’obtenir des quantités suffisantes au cours de ce mois ».

Il convient de rappeler que parmi les mesures prises pour stabiliser les prix de la volaille, l’Office national des aliments du bétail (ONAB) avait annoncé, au mois de février dernier, la mise en œuvre des instructions du ministère de l’Agriculture et du Développement rural portant sur le plafonnement des prix du poulet à 350 DA le kilogramme.

En effet, l’entreprise publique a décidé de plafonner les prix du poulet au niveau de tous les points de vente et de ses succursales répartis au niveau national. Cette démarche vise, selon les autorités concernées, à préserver le pouvoir d’achat des citoyens algériens et abaisser les prix des volailles. Néanmoins, ces prix restent inaccessibles, sachant que le poulet reste la seule viande abordable pour petites bourses.

Les consommateurs algériens ont exprimé leur non-satisfaction, notamment les petites et moyennes bourses, qui estiment que ce prix demeure toujours inaccessible pour eux.



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