Des civils ukrainiens torturés par le bataillon nazi Azov, des journalistes s'insurgent – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Des civils ukrainiens torturés par le bataillon nazi Azov, des journalistes s’insurgent

Des civils ukrainiens torturés par le bataillon nazi Azov, des journalistes s’insurgent

Plusieurs civils ukrainiens qui refusent de se battre ou veulent quitter le pays ont été torturés ou humiliés dans la place publique par les éléments du bataillon nazi Azov, suscitant l’indignation sur les réseaux sociaux y compris des journalistes des chaines françaises dont Pascal Praud et Elisabeth Levy.

Le lundi 21 mars sur le plateau de  « l’Heure des Pros », Pascal Praud a dénoncé des vidéos et des images qui circulent sur tous les réseaux sociaux  qui montrent des soldats ukrainiens du bataillon nazi Azov attacher à des poteaux civils et des membres d’une même famille y compris les femmes puis les fouetter, certains sont dénudés.

Les victimes sont prises en exemple, exhibées en public, humiliées devant leurs enfants, ce qui a outré le célèbre animateur français sur Cnews ainsi que deux de ses invités sur le plateau notamment la journaliste Elisabeth Levy.

Les images ont suscité l’indignation des internautes sur les réseaux sociaux, qualifiées par beaucoup de crimes de guerre ou de pratiques nazies de la seconde guerre mondiale tandis que beaucoup ont salué l’objectivité de l’animateur français sur Cnews.

Crée par le député Andriy Biletsky qui milite pour l’interdiction par le parlement des « mélanges raciaux », le bataillon néonazi Azov constitue le fer de lance de l’armée ukrainienne dans ses agressions contre les civils du Donbass depuis 2014.

Après avoir débuté en tant que gang de délinquants fascistes, le bataillon Azov s’est transformé au fil du temps parmi l’une des innombrables milices d’extrême droite qui ont intégré des unités de la Garde nationale ukrainienne.

Résolument anti-russe aux côtés des partis extrémistes Svoboda et Privy sector (secteur droit) , Azov a combattu la police anti-émeute au cours des manifestations « Euromaidan » à Kiev en 2013. Ces manifestations meurtrières qui étaient soutenues par les États-Unis et l’Union européenne ont servi de tremplin pour le coup d’État de 2014 qui avait renversé le président Viktor Ianoukovytch.

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