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Nationale

Des armes saisies quotidiennement aux frontières du Sud

Des armes saisies quotidiennement aux frontières du Sud

La situation sécuritaire au sud du pays est une préoccupation majeure pour l’ANP qui veille au grain quotidiennent. Il ne se passe pas un jour sans qu’on n’indique une tentative d’introduction d’armes aux frontières du Sud.

Le ministère de la Défense nationale (MDN) a mis en ligne, sur son site, des photos de l’opération menée hier aux frontières près d’In Guezzam, ayant permis de déjouer une tentative d’introduction d’armes et de munitions.

En effet, des éléments de l’Armée nationale ont réussi à mettre la main sur trois pistolets-mitrailleurs de type kalachnikov, 4 chargeurs de munitions, 142 balles, et deux véhicules tout-terrain. Pour rappel, cette intervention est intervenue vendredi matin par un détachement relevant du secteur opérationnel d’In Guezzam lors d’une patrouille de reconnaissance opérée près des frontières.

Depuis quelques mois, les saisies d’armes sont en nette augmentation. Chaque jour qui passe apporte son lot de saisies de tous genres.
Les frontières sud de l’Algérie, avec le Mali, le Niger et la Libye, sont sous la surveillance de plus de 10 000 militaires.

L’état-major de l’ANP annonce régulièrement avoir arrêté des contrebandiers. Carburants, denrées alimentaires, véhicules mais aussi matériel pour la recherche d’or et drogues sont saisis chaque semaine.

De la Lybie au Mali en passant parle Niger, les armes illégales circulent en tous points dans la zone sahélo-saharienne. Prisées par le grand banditisme, récupérées par les mouvements terroristes, leur commerce est facilité autant par Internet que par l’absence de contrôles au sein de ce grand espace. Ajoutez à cela la faible harmonisation entre Etats membres.

C’est toute la région du Sahel abritant 12 pays qui subit l’incroyable prolifération des armes due à l’explosion de l’Etat libyen et au flux continu d’armements en tout genre. Les ondes de choc de cette situation ont traversé déjà le Mali et à un degré moindre la Tunisie. L’Algérie se situe au croisement des réseaux criminels est en première ligne de la lutte contre les mouvances terroristes.

Le Sahel passage obligé du trafic en tous genres

Le Sahel s’érige aujourd’hui en hub mondial du trafic d’armements de tous genres. L’immensité du Sahel constitue un véritable eldorado pour abriter les nouveaux terrorismes alliés àd’Al-Qaïda. La connexion opérationnelle entre les différents groupes terroristes est devenue réalité à travers l’alliance de plusieurs groupes islamistes : le GSPC devenu AQMI à partir de 2006, le groupe islamique combattant marocain ou GICM, le GICL libyen et le GICT tunisien, ainsi que d’autres groupuscules terroristes issus de divers pays sahéliens comme celui de Ansarou Allah Al Mourabitoune de Mauritanie, ceux du Mali, du Niger et du Nigeria.

Cette connexion entre les différents groupes terroristes a incité les pays du Sahel qui sont l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, lors de la réunion de Tamanrasset le 21 avril 2010, à créer un comité d’état-major (CEMOC) contre le terrorisme.

La concertation et la coopération entre les différents acteurs sahéliens s’avèrent indispensables pour lutter efficacement contre l’insécurité et pour instaurer un développement durable dans la région du Sahel. Il faut de grandes actions concertées pour briser le cycle de la violence et éviter l’enracinement de l’insécurité dans cette région du Sahel. 



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