Déroute complète de l’armée de Kiev: L’écran de fumée de l’Occident à Zaporojié

La fameuse contre-offensive ukrainienne semble que fumisterie et chimère. Ce que les médias propagandistes atlantistes avaient prévu pour le mois de mai dernier n’est que très timidement survenu mi-juin. Et encore ! Les pertes de ce qui reste de l’armée de Kiev sont incommensurables et le président Vlodomyr Zelensky tente de minimiser la déconfiture en estimant que la contre-offensive était « plus lente que souhaitée ».

Un euphémisme démenti par la réalité du terrain. Déjà, il y quinze jours, l’armée russe a exhibé ses « trophées de guerre » C’est la première fois que la Russie fait une telle annonce : des véhicules occidentaux « capturés au combat dans la région de Zaporojié », « en état de marche » sans parler des centaines de matériels détruits sur toute la ligne de front.

Pour rappel, Berlin avait longtemps tergiversé avant de donner son feu vert à la livraison des Leopard considérés comme les chars les plus précis et les plus efficaces au combat. Les chars français semblent aussi ne pas faire l’affaire sur le terrain. Les véhicules d’infanterie AMX-10 livrés par la France se font détruire facilement par l’armée en raison de leur faible blindage avait reconnu l’armée ukrainienne citée par l’AFP.

Lors d’une rencontre télévisée avec des correspondants de guerre russes, 13 juin dernier, le président russe Vladimir Poutine avait planté le décor en affirmant que l’armée ukrainienne subissait des pertes quasiment « catastrophiques » depuis qu’elle a lancé sa contre-offensive sur plusieurs secteurs du front en Ukraine. Il a également affirmé que les pertes russes « sont dix fois moindres ».

Afin d’étayer les propos du président Poutine, le ministère russe de la Défense a diffusé via son compte Telegram les photos des pertes ukrainiennes. « Des chars Léopard et des véhicules de combat d’infanterie Bradley. Maintenant, ce sont nos trophées », a indiqué le ministère russe de la défense, accompagnant son message d’une vidéo filmée au téléphone montrant plusieurs véhicules militaires endommagés.

Ceci est une illustration qui balaie la manipulation ukro-occidental. La preuve par l’image de l’inconsistance de l’aide fournie par les Occidentaux à Kiev. Les chars allemands Leopard, présentés comme quasiment indestructibles et fleuron de l’industrie militaires germaniques, n’ont pas tenu quelques jours face au rouleau compresseur russe.
Plus près de nous, les pertes ukrainiennes ont été très lourdes mardi 04 juillet.

Selon un communiqué de la Défense russe, l’aviation russe a abattu un aéronef d’attaque Su-25 et un hélicoptère Mi-8 ukrainiens en république populaire de Donetsk (RPD).

L’exploit de Soumy
La défense antiaérienne a en outre anéanti deux avions Su-25 en RPD et dans la région de Zaporojié. Cinq projectiles de lance-roquettes multiples HIMARS ont été interceptés en ces dernières 24 heures, selon le nouveau bilan quotidien du ministère. 14 drones de Kiev ont également été détruits.

Mais de toutes ces prouesses, la destruction d’un centre de commandement des services de renseignement ukrainiens SBU à Soumy dans le nord-est de l’Ukraine est la plus significative opération russe ces derniers jours. L’action a désarçonné les dirigeants à Kiev. Zelensky a reconnu lundi 3 juillet cette frappe  qui a tué des dizaines de soldats atlantistes, affirmant que la région n’était pas dotée de système de défense anti-aérien capable de stopper les drones kamikazes russes.

Après l’épisode Wagner, que les Occidentaux ont manipulé pout saper le moral du peuple russe et surtout de l’armée russe, la réalité sur le terrain resurgit car plus forte que les allégations des médias et des déclarations des politiques anglo-américains.

Si l’armée russe était en pleine déroute comme l’avait prétendu les spin doctors à la solde de l’Otan et au service de Kiev, la contre-offensive ukrainienne aurait marqué des avancées sur le terrain, chose qui n’arrive pas, car l’armée ukrainienne, lourdement éprouvée est quasiment décimée. Pis, les armes fournies par l’Occident collectif sont loin de faire la différence au profit des Ukrainiens comme l’a promis la propagande atlantiste. Bien au contraire.

Tellement la déroute est totale, Kiev envisagerait des scénarios extrêmes pour les imputer aux Russes. Ainsi, les forces ukrainiennes se prépareraient à frapper la centrale nucléaire de Zaporojié avec des armes à haute précision et des drones, a affirmé le conseiller du PDG du groupe russe Rosenergoatom qui gère la centrale, Renat Kartchaa.

Selon lui, l’armée ukrainienne envisage d’attaquer la centrale avec un missile Tochka-U muni d’une ogive contenant des déchets radioactifs. La centrale nucléaire de Zaporojié, la plus grande d’Europe, est passée sous le contrôle de l’armée russe début mars 2022.

La centrale de Zaporojié sous contrôle de l’armée russe

L’attaque contre la centrale nucléaire de Zaporojié envisagée par Kiev aura des retombées pour le monde entier, a estimé hier la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova. « Zelensky se propose de mener une attaque terroriste contre la centrale nucléaire de Zaporojié. Si elle a lieu, les conséquences toucheront le monde entier », a-t-elle déclaré.

La diplomate russe avance que Washington et Londres n’y voient aucun danger direct pour eux-mêmes. Et pourtant, « sur Terre il n’y a pas d’endroit qui ne sera pas concerné. Parce qu’il y a les notions d’atmosphère, d’océan mondial ou de production agricole. Si cela se produit, cela se répercutera sur l’air, l’eau et les denrées alimentaires. La volonté de Zelensky d’utiliser ce facteur dans ses objectifs terroristes extrémistes est évidente », a signalé Mme Zakharova.

L’échec de l’agitation Wagner et la déroute complète des résidus de l’armée ukrainienne pousse justement Kiev, sur instruction de ses mentors atlantistes, de préparer des opérations sous fausses bannières afin de condamner moralement la Russie. Moscou met en garde et place chaque partie devant ses responsabilités.