Dépôt des candidatures à la présidence de la FAF
À la clôture de la date limite, ce lundi, de dépôt des dossiers, les candidats à la présidence de la FAF ont atteint, ce mardi, la fin du délai exceptionnel qui leur avait été accordé pour se conformer à la réglementation.
Les quatre candidats en lice à la présidence de la Fédération Algérienne de Football ont désormais atteint le terme d’une énième date exceptionnelle (y en aura-t-il d’autres ?) accordée sous la forme d’une nouvelle et dernière chance afin de se conformer à la réglementation tout en suivant le décret pour s’accorder l’éligibilité de prétendre au plus haut poste de la plus grande instance de football du pays.
Pour Ighil, Sadi, Dif et Medouar, la mise en conformité des dossiers de candidature avec les règlements qui régissent l’Assemblée Générale élective du 21 septembre prochain est une exigence impérative, s’ils souhaitent atteindre leur but principal, car tout dossier non conforme risque d’être rejeté, encore une fois… À cet égard, Meziane Ighil a prévu de modifier son statut au sein de l’Amicale des anciens internationaux via son élection à la présidence de cette association lors de l’assemblée générale extraordinaire. Conformément au règlement en vigueur, le droit de se porter candidat à la présidence de la FAF n’était ouvert qu’aux présidents, et cela s’appliquait également à Dif et Medouar.
De son côté, Abdelkrim Medouar faisait face auparavant aux problèmes que lui posait le décret 22-310, qui requiert que tout candidat possède un niveau universitaire. Par conséquent, son inéligibilité pourrait demeurer inchangée en raison de l’absence d’un diplôme d’études supérieures. Pour sa part, une partie du bureau fédéral de Walid Sadi a été reconstituée avec l’intégration de nouveaux membres éligibles. Dans une publication sur le réseau social “X” (ex Twitter), ce dernier a déclaré qu’il remplissait toutes les conditions d’éligibilité à la présidence de la FAF.
En outre, et en ce qui concerne le dossier de candidature de Keddour Dif, on apprend qu’aucun bureau fédéral n’a été présenté alors que ce dernier devait profiter de cette semaine pour le faire, sous peine d’être exclu des élections. Finalement, en cas d’embrouilles, les recalés auront une dernière possibilité de soumettre un ultime recours à la commission des recours, qui donnera son verdict final le 12 septembre. Comme quoi, le sujet est loin d’être clos, des prolongations, d’autres parades, demeurant prévisibles.
