Dépistage du cancer : Le rôle clé de la biologie médicale

Le cancer est la maladie du siècle qui peut être évitée grâce à la prévention et au dépistage précoce. Cette pathologie est au stade microscopique, raison pour laquelle la biologie médicale est en première ligne pour son diagnostic. C’est ce qu’a indiqué le Dr Nabil Raaf, médecin biologiste à l’EHU de Ain Taya, lors de la deuxième journée du 4ème congrès de biologie praticienne organisé, à Alger.
Le potentiel de la biologie médicale dans le dépistage d’un cancer est si important que les chercheurs constamment en quête d’expérience visant le décryptage des agents pathogènes de la maladie. Le recoupement des résultats d’analyses biologiques oriente le praticien vers un diagnostic pertinent et précis. Lors de son intervention, le Dr Nabil Raaf a qualifié le cancer de «fléau du monde», précisant «qu’il peut être évité grâce à la prévention et au diagnostic précoce».
Il a fait savoir que l’objectif de cet évènement est de mettre en avant les nouveautés dans le cancer d’ordre diagnostique et thérapeutique. Dans ce sens, il a déclaré : « nous en tant que médecins biologistes, nous avons des éléments biologiques qui nous permettent de faire le diagnostic de cette pathologie, à travers des tests mais qui doivent être confrontés avec les symptômes des malades et d’autres examens radiologiques à savoir un scanner et l’IRM, pour arriver un diagnostic précis ».
Le spécialiste en biochimie médicale a insisté sur l’importance capitale de la biologie médicale dans le dépistage et la prévention du cancer, expliquant que « le cancer est au stade cellulaire et microscopique, raison pour laquelle il n’y a que la biologie médicale qui peut le détecter, elle vient en première ligne, vu son rôle dans la précocité du diagnostic qui peut être apporté que par elle-même ».
Le Dr Raaf a décliné les spécificités des marqueurs tumoraux et quelques égards leur limite. «Un même marqueur peut être exprimé par différents types de cancers. Il n’a pas de spécificité tumorale. Il n’existe pas de marqueurs tumoraux pour tous les cancers et le taux sanguin peut être influencé par beaucoup d’éléments indépendants de la pathologie tumorale» a-t-il indiqué. A ce titre, il a souligné : «l’intérêt de la prescription de chaque marqueur en oncologie (dépistage, diagnostic, pronostic, suivi thérapeutique et récidives».
Pour le professeur Oukkal, spécialiste en oncologie médicale, au CHU de Beni Messous a abordé un thème lié à « l’apport de la biologie moléculaire dans la prise en charge des cancres », relevant que la thérapie ciblée prend de l’essor. « L’identification des cibles moléculaires a permis le développement de plusieurs molécules en mesure de bloquer la prolifération tumorale. Plusieurs localisations cancéreuses ont ainsi bénéficié de l’apport de nouvelles thérapies ciblant des anomalies moléculaires identifiées au préalable » a-t-il précisé.
Il a, par ailleurs, établit une corrélation nette entre pathologistes et biologistes moléculaires, jugeant impérative la généralisation de cette dernière spécialité, dans tous les centres anti-cancers.
Sur une autre thématique, à savoir l’hépatologie, le professeur Otmane Amel a expliqué que « le foie et l’un des organes multifonctions de l’organisme. La sérologie hépatique est constamment demandée par les praticiens, souvent pour des bilans de routine, sans nécessairement pour des symptômes apparents ».
Elle a énuméré dans sa communication, les examens courants requis pour une atteinte du foie. « C’est tests mesurent les enzymes hépatiques qui sont libérés dans la circulation sanguine comme les transaminases hépatiques à partir des cellules lésés ou de la phosphatasealcaline due à la cholestase , d’autres évaluent la fonction hépatique en évaluant l’excrétion hépatobiliaire (la bilirubine ), et d’ d’enchaîner « d’autres tests sont utilisés pour évaluer la capacité de synthèse du foie ( le temps de prothrombine TP ), habituellement rapporté comme le rapport international normalisé ( INR) et aussi l’albumine ».
Allez à la page entière pour voir et envoyer le formulaire.