Départ des verts pour la Guinée Equatoriale : En route pour le grand chelem
C’est aujourd’hui que la sélection nationale prendra le vol spécial à partir de l’aéroport Houari-Boumediene à destination de la Guinée Equatoriale, qui abritera la phase finale de la CAN 2015 Tous les Algériens nourrissent l’espoir de voir leurs favoris remonter pour la seconde fois sur le toit de l’Afrique 25ans après la première consécration.
En stage depuis le 2 janvier au CTN de Sidi Moussa, les coéquipiers de Bouguerra se sont bien préparés sous la houlette du coach Christian Gourcuff, qui a concocté un programme de travail bien étudié, en concertation avec son staff afin de permettre aux 23 guerriers d’être au top pour aborder ce challenge continental avec tous les atouts. Pour rappel, les Vert sont donnés favoris vu les excellentes performances réalisées au cours du Mondial brésilien, confirmées par une belle phase éliminatoire, et ce malgré la contre-performance enregistrée lors de la dernière journée face à la redoutable formation du Mali.
Une préparation marquée par quelques bobos
Bien que le programme établi par le sélectionneur national ait été perturbé par les retards de certains internationaux, l’ex-coach de Lorient a pu mettre en œuvre son plan de travail à la carte grâce au concours et à la disponibilité des joueurs. Il n’en demeure pas moins que certains éléments, à l’image de Ghoulem (adducteurs), Halliche (douleurs au mollet), Zemmamouche (contracture à la cuisse) et Slimani (douleurs au genou) ont contracté des blessures qui, selon l’entraîneur, ne sont pas méchantes, en particulier pour le latéral gauche de Napoli, l’axial de Qatar et le baroudeur de Sporting –, des cartes maîtresses dans son échiquier par contre le portier usmiste a été libéré et remplacé par le gardien du CSC, à savoir Cédric. D’ailleurs, lors de la rencontre amicale jouée dimanche contre la Tunisie, seul Slimani a participé pendant une mi-temps seulement pour être d’aplomb lors des matches de poule. Ghoulem et Halliche ont, eux aussi, été ménagés dans cette même perspective.
Les appréhensions du coach après le match contre la Tunisie
Dans le souci de faire une évaluation du travail de préparation effectué au CTN de Sidi Moussa, la sélection nationale a livré une joute amicale face à la Tunisie, laquelle s’est soldée par un score de parité. Un faux pas qui vient s’ajouter à la dernière défaite enregistrée face au Mali, qui confirme que la sélection éprouve des difficultés à imposer son jeu devant de grosses pointures. D’ailleurs, à la fin de la rencontre, le Breton avait affiché ses appréhensions déclarant ne pas être confiant.
Une phrase lourde de sens. Soit l’entraîneur cherche à faire évacuer la pression à ses joueurs à l’approche du coup d’envoi de la CAN, soit ce sont les lacunes et les imperfections décelées au cours de la partie, dont le de maturité du milieu qui l’ont contraint à se raviser quant à ses ambitions, lui qui était toujours satisfait et optimiste concernant son équipe.
L’entraineur sait pertinemment que les adversaires de l’Algérie, à savoir l’Afrique du Sud, le Ghana et le Sénégal sont de gros calibres qui ne nous feront pas de cadeaux. Les réticences du coach avant le coup d’envoi de l’évènement continental paraissent logiques et justifiées, car il semblerait que son équipe n’ait pas atteint ce statut de favori vu sa prestation, loin d’être rassurante, face aux Tunisiens.
Certes, il est peut-être trop tôt pour porter un jugement hâtif sur les chances des Fennecs, mais attendant le 19 janvier prochain, mois à l’occasion de la première rencontre de la poule C contre l’Afrique du Sud, pour tirer les conclusions qui s’imposent.