Délocalisation d’entreprises étrangères : l’Algérie nouvel atelier de l’Europe
L’Algérie reçoit beaucoup de demandes d’investissement et de délocalisation de la part d’entreprises étrangères d’envergure. C’est ce qu’a indiqué le secrétaire général du ministère de l’Industrie, Salah Eddine Belbrik, à la faveur des avantages qu’offre l’Algérie marqués principalement par la nouvelle loi sur l’investissement.
S’exprimant, avant-hier soir à l’occasion d’une journée organisée par la Chambre algéro-allemande d’industrie et de commerce, AHK Algérie, le SG du ministère de l’Industrie a affirmé que plusieurs entreprises étrangères veulent se délocaliser en Algérie.
« Le ministère reçoit énormément de demandes d’investissements émanant d’entreprises étrangères de grande envergure qui veulent se délocaliser en Algérie », a-t-il indiqué, mettant en avant le potentiel dont dispose l’Algérie.
Il s’agit, a-t-il précisé, d’entreprises originaires d’Europe, de Malaisie, de Turquie et de Chine, représentant plusieurs secteurs d’activité qui veulent s’installer en Algérie. Selon lui, toutes les conditions sont réunies pour que les entreprises algériennes et étrangères se mettent en partenariat pour exploiter « l’immense potentiel que recèle l’Algérie, notamment dans cette conjoncture internationale».
Mettant en avant le grand potentiel de l’Algérie, il a souligné la nécessité de le mettre en valeur, surtout que l’Algérie doit se démarquer de la rente pétrolière. Le pays doit produire, être plus compétitif, notamment dans le domaine de l’industrie pour ainsi passer à l’exportation.
Belkbir n’a pas manqué de vanter les avantages que présente l’Algérie pour intéresser les investisseurs étrangers, en particulier les prix de l’énergie très compétitives, une main d’œuvre qualifiée et pas chère, énormément de ressources naturelles, une infrastructure de base existante (routes, autoroutes, rails), une proximité de l’Europe, et un démantèlement tarifaire avec ce continent, en sus de l’adhésion de l’Algérie à des groupements économiques régionaux, citant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Lors de cette rencontre consacrée à la présentation du bilan d’AHK Algérie pour l’année 2022 et des perspectives pour l’exercice en cours, le responsable n’a pas manqué d’assurer le « grand intérêt » accordé par l’Algérie au partenariat économique avec l’Allemagne, invitant les entreprises algériennes à redoubler d’efforts dans l’optique d’attirer les entreprises allemandes pour qu’elles viennent investir en Algérie et ainsi bénéficier de toutes les garanties qu’offrent le nouveau climat des affaires dans le pays.