Débat national, menaces externes : Effervescence chez les partis politiques
C’est l’effervescence chez les partis politiques. Ces derniers ont animé, le week-end dernier, plusieurs meetings ou rencontres avec leurs militants. Des questions importantes ont été soulevées, notamment celles qui font l’actualité, comme les menaces et les ingérences étrangères sur la souveraineté nationale et le lancement d’un large débat sur les projets de loi en cours d’examen et qui ont un impact direct sur la vie des citoyens.
Dans ce contexte, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Mustapha Yahi, a affirmé le soutien de son parti à la politique étrangère menée par le président de la République. Il a souligné que son parti est aux côtés de la diplomatie algérienne dans ses positions fortes sur diverses questions justes dans le monde.
Après avoir salué la vision prospective du président de la République et sa haute conscience du rôle des collectivités locales dans le développement local, M. Yahi a loué son approche de la démocratie participative en associant la classe politique à l’enrichissement des travaux du comité d’experts mis en place pour préparer les textes précités.
Yahi a souligné « l’importance du travail participatif », avant de noter « la nature des changements et les développements rapides qui s’opèrent aux niveaux régional et international, avec leurs dimensions géopolitiques et sécuritaires et leurs risques directs pour la sécurité et la stabilité des pays ».
« Le peuple algérien, notamment les jeunes, doit être prudent et attentif pour ne pas tomber dans les pièges des manœuvres et les griffes des services de renseignements étrangers hostiles, qui œuvrent à saper le tissu social en semant la division et la discorde, armes infernales utilisées par les pays et les entités colonialistes », a-t-il martelé, rappelant à cet égard le cas de « l’implication des services de renseignements français dans des manœuvres diaboliques et malveillantes visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie ».
A ce propos, le patron du RND a appelé toutes les composantes et acteurs politiques et sociaux à se mobiliser pour développer le sentiment national et encourager la prise de conscience du peuple algérien, notamment parmi les jeunes, sur la gravité des dangers qui menacent le pays.
Même préoccupation chez le Mouvement de la société pour la paix (MSP). Son président, Abdelaali Hassani Cherif, a appelé, avant-hier à Alger, à une prise de conscience de l’ampleur des plans ciblant l’Algérie.
Présidant une conférence sur la famille au siège du parti, M. Hassani Cherif a indiqué que le thème de cette conférence « n’est pas uniquement lié à la protection de la famille des dangers auxquels elle est confrontée mais concerne également l’impact des mutations et des développements sur les peuples et les pays », précisant que « le renforcement de la sécurité nationale est lié à l’évolution de l’Homme et à sa préparation à la vie familiale ».
A ce propos, il a appelé à faire preuve de « conscience face aux défis guettant l’Algérie », à travers « l’immunisation de l’individu et sa conscientisation de sa responsabilité envers la nation ».
Pour sa part, le secrétaire général du Mouvement Ennahda, Mohamed Douibi, a salué le consensus du peuple algérien autour des grandes questions définies par la Déclaration du 1er Novembre 1954, notamment le rejet du colonialisme et le soutien aux causes de libération à travers le monde.
Présidant l’ouverture des assises nationales des cadres de son parti, M. Douibi a indiqué que « le peuple algérien est conscient des différents défis et enjeux, et reste unanime sur toutes les grandes questions, notamment le rejet du colonialisme et le soutien aux causes justes de libération à travers le monde, notamment les questions palestinienne et sahraouie ».
Après avoir dénoncé « les complots et manœuvres fomentés contre l’Algérie par certaines parties en France », notamment « l’extrême droite alliée aux sionistes », M. Douibi a fustigé également les tentatives de certaines parties de servir les intérêts et l’agenda de la France.
De son côté, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé, avant-hier à Alger, au lancement d’un « large débat national » pour examiner les différentes questions soulevées sur la scène nationale, dont le projet de loi portant code de la commune et de la wilaya.
S’exprimant à l’occasion de la réunion du bureau du parti de la wilaya d’Alger, Mme Hanoune a mis en avant l’importance de la commune, qui est liée aux préoccupations quotidiennes des citoyens, soulignant le rôle des médias dans la transmission des préoccupations de la société en vue de leur prise en charge.
Par ailleurs, elle s’est félicitée du dialogue ouvert par le ministre de l’Education nationale avec les syndicats du secteur, en sus du dialogue initié par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avec les étudiants des facultés de médecine.