« Dar el ibdaa » inaugurée à Constantine – Le Jeune Indépendant
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Culture

« Dar el ibdaa » inaugurée à Constantine

« Dar el ibdaa » inaugurée à Constantine

Les journées commémorant la traditionnelle fête de la médina de Constantine ont été ouvertes ce samedi par le chef de l’exécutif de la wilaya en présence des autorités locales et d’artistes et hommes de culture de la ville.

La cérémonie coïncidant avec le début de la saison printanière a été fêtée simultanément avec l’inauguration d’un nouvel espace situé au centre-ville destiné à accueillir des expositions et des ateliers pour « la pérennité du patrimoine culturel de la cité », pour paraphraser le directeur de la culture.

La nouvelle institution a élu domicile au sein de la medersa, bâtisse surplombant les gorges du Rhumel au niveau du boulevard Larbi Benmhidi. La medersa inaugurée il y a 111 ans au temps de la colonisation a ainsi été rebaptisée « dar el ibdaa » la Maison de la créativité et devra accueillir des expositions et ateliers.

Des expositions thématiques d’objets traditionnels constantinois vont permettre aux visiteurs de la cité millénaire d’en savoir davantage sur le passé de la ville. Un espace baptisé « dar ezzamane » regroupant habits et autres outils en cuivre dont des ustensiles jadis utilisés par les constantinois de la médina a été conçu pour justement permettre aux hôtes de la bâtisse d’avoir une approche plus réaliste sur les traditions ancestrales de la cité du rocher.

Quatre écoles d’enseignement d’arts constantinois éliront aussi domicile au sein de la structure et devront prendre en charge la formation de jeunes talents entre 8 et 15 ans dans différents domaines dont la peinture, l’art dramaturge, le malouf et la tariqa aissaouia.

Ces ateliers ont été baptisés des noms d’hommes de culture ayant marqué leur domaines respectif d’indélébiles empreintes, l’artiste peintre Amar Allalouche, l’homme de théâtre Abdelhamid Habbati, le maestro cheikh Kadour Darsouni et Zine Eddine Benabdellah.

La fête de la médina de Constantine dont la traditionnelle distillation de l’eau de rose et de la fleur d’oranger reste l’une des opérations phare a toujours animé les printemps des familles constantinoises bien avant qu’elle ne soit reconquise par les officiels.

Jadis, la tradition millénaire réunissait les familles de la cité autour d’ « El Qatar » l’alambic constantinois à base de cuivre construit par les dinandiers de la cité. L’opération qui ne durait qu’un à deux jours était l’occasion pour les habitants de la médina de s’échanger leurs produits dont le plus prisé reste l’extrait le plus pur, communément désigné par « ras el qatar » souvent récupéré dans une sorte de fiasque recouverte en paille désignée par « meguelfa ».

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