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Dans un match à rebondissements pour la première de Petkovic : Les Verts s’imposent laborieusement face à la Bolivie

Dans un match à rebondissements pour la première de Petkovic : Les Verts s’imposent laborieusement face à la Bolivie

Ce qu’il fallait faire. Gagner pour lancer par le bon bout l’ère Valdimir Perkovic. Sous les ordres de ce dernier et devant un onze bolivien finalement pas une foudre de guerre, les Verts ont connu bien des atermoiements avant de signer un succès à rebondissements. Etriqué, long à se dessiner mais tellement important pour une sélection au moral en berne depuis le retour de Côte d’Ivoire

Une E.N à deux visages. A deux vitesses et à plusieurs facettes. A l’image de ce premier grand test passé finalement avec succès même si elle a eu chaud avant de souffler dans les ultimes balbutiements d’une sortie qui lui servira, au-delà de l’impact psychologique sur un groupe en doutes, au coach de tirer les premiers enseignements pour une mission qui ne s’annonce pas de tout repos même s’il dispose d’un effectif de grande qualité.

Un match où joueurs, comme staff technique et public, sont passés par toutes les émotions devant un adversaire qui pointe quand même à la 86e place au classement Fifa. Un vis-à-vis qui a montré, comme on le pressentait, quelques (nombreuses !) limites sur tous les plans et qui aura eu le mérite de révéler au grand jour les tares d’un onze algérien encore habité par les démons de Bouaké et les remous qui ont suivi.

En foulant à nouveau la pelouse du stade Baraki-Nelson Mandela, les camarades de Mandi avaient à cœur de ne pas se rater devant un public venu relativement nombreux les encourager malgré l’immense déception de la défunte CAN, en lui offrant une victoire pour des retrouvailles placées sous le signe du stress. Ce qui fut fait même si tout n’a pas été tranquille.

Prenant les choses avec l’envie de bien faire, les Verts vont dominer les débats avec une 1ère mi-temps acceptable et conclue par une avance d’un petit but (réalisation, à la 43e mn, d’Amine Gouiri qui aura été l’une des satisfactions) au tableau d’affichage, juste avant la pause-citrons.

Grâce justement au quatuor Gouiri (un des hommes du match), Brahmi qui revient en vert et en verve après une longue absence et qui a étalé bien des facettes de son bagage technique sans néanmoins se départir de son péché mignon, le dribble de trop et un jeu personnel un peu trop poussé, Bounedjah qui s’est planté à plusieurs reprises (disons un des flops de la soirée) dans certaines actions nettes de scorer, et Chaibi, étrangement effacé et oublié curieusement sur son flanc droit, l’attaque algérienne s’est montrée par moments percutante en menant des rushs intéressants avant de trouver enfin le chemin des filets adverses.

Une première mi-temps plutôt bonne sur la voie du changement avec l’arrivée du coach suisse dont l’urgence est de se pencher par exemple sur ce long passage à vide, un coup de mou (l’effet du jeûne ?) dès l’appel de la 2e période où Mandi and Co vont montrer un tout autre visage, les Boliviens, revenus avec de meilleures intentions les renversant carrément avec un 1er but (47emn) dû à une grossière erreur d’appréciation du même Mandi et une sortie hasardeuse du dernier rempart Mandréa, puis un second à l’entame des vingt dernières minutes sur un mauvais renvoi de Mandréa assurément pas dans son meilleur jour.

Un surprenant 1-2 à la 69e mn qui interpellera Petkovic qui, heureusement, fera les bons choix avec un coaching réussi, le rentrant Benzia (79emn) rétablissant la marque, et Mandi (90+4) qui se rachète en signant, bien que sur le tard, le but d’un succès inespéré au vu des péripéties vécues lors d’un 2e half à oublier.

Ce fut long, stressant et parfois décevant et une copie à revoir dès mardi face aux derniers demi-finalistes de la dernière CAN, l’Afrique du Sud où il faudra se montrer plus constants et incisifs, les Bafana-Bafana étant d’un tout autre calibre. Bentaleb et les siens, les idées plus ou moins à nouveau en place, devraient sûrement investir dans cette rencontre mi-figue, mi-raisin, pour soigner encore mieux le moral.

En s’évitant par exemple de se faire peur à chaque fois, même en situation de supériorité technique, en lâchant prise au mauvais moment. De souverains en début de partie, les Verts se sont permis quelques passages difficiles qui auraient pu leur couter cher. En s’emmêlant les pinceaux en attaque lors de mouvements offensifs pourtant tranchants, ou en se trouant comme des débutants à l’arrière, en se mettant en danger comme sur cette bévue monumentale sur le premier but adverse avant de perdre pied face à un vis-à-vis plus que prenable. Tout juste moyen et par moments faible.

Le genre de match (on retiendra quand même une victoire bonne à prendre) que le successeur de Belmadi aura tout le temps de disséquer avant les grandes batailles de juin et la double confrontation contre la Guinée (un concurrent direct pour la 1ère place) et l’Ouganda pour le compte des qualifications du Mondial 2026. En attendant, place à l’Afrique du Sud et un sacré test.



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